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Comment dire, comment expliquer la douleur ressentie lorsqu’une erreur du passé ressurgi à l’identique ? Comment accepter que pour des conneries déjà expérimentées on va de nouveau perdre des amis…

C’est con, c’est tout bonnement con l’être humain. Ça se veut réfléchi. Mais a trop l’être on agit pas et a trop agir on réfléchi plus. Mais dans tous les cas y aura toujours qqun que ça blessera.

Pourquoi lorsque j’essaye, que je me force à être franche, ça déclenche des ras de marais ? Pourquoi lorsque je présente mon vrai visage les gens ne m’accordent pas de sérieux ? Pourquoi lorsque je m’efforce de présenter une figure équilibrée mentalement on me trouve « empruntée » ?

J’ai l’impression d’avoir fait un retour en arrière. Lorsque j’étais la sauvage, celle qu’on ne fréquentait pas, celle qui voulait vivre comme elle était et qui n’étaient pas fréquentable… cette armée de regards hostiles ou méprisants. Pas un regard qui cherche à percer le voile de la norme, pas une main pour essayer de me le faire passer…

Tout ça me fait rouvrir mon ancien carnet d’humeur. Depuis le temps que je n’y aie rien écris il a pris la poussière… Et on y trouve en préface 1 ligne : Dans ce monde surpeuplé je me sens isolée… Et quand j’ai cru renaître ou m’intégrer j’avais laissé des pages blanches pour marqué une nouvelle préface, un nouveau livre où l’on peut voir en entête : « Dans ce monde d’étrangers, j’ai su m’intégrer. Mais au milieu du copier coller j’ai su préserver ce que j’étais…. »

C’était illusoire, ce qui c’est tût viens de retrouver de la voix. Moi j’en perds la mienne…

Ce soir c’est peut être le chaud, la fatigue, les médocs… ce soir c’est pas de la sueur qui coule sur mes joues.

“Jje suis comme le roi d’un pays pluvieu,

Riche mais impuissant…”