Un éléphant qui se balançais sur …

Je suis déstabilisée, j’ai l’impression de ne plus être à ma place, de ne plus être a la hauteur….

La maîtrise commence et elle ne s’oriente plus telle que je l’avais supposée et préparée. Je me retrouve les pieds dans le vide, à tenir fermement les cordes de la balançoire instable sur laquelle je suis assise. Celle ci semble poussée par des mains invisibles qui ne sont rien d’autre qu’un courant d’air inconstant. Ce n’est ni le destin, ni l’avenir, ni même la routine, qui me pousse, juste le mouvement inhérent à des masses d’airs abandonnées à elle-même.

Alors je bouge. Non, en fait c’est la balançoire qui s’agite selon les différentes poussées des courants d’air. J’ai devant moi les différentes tache à abattre et si le ban de la balançoire me parait solide le reste de ce qui m’entoure est mouvant, flou et quelque part étourdissant.

Je ne sais même pas si j’ai envie de tendre les jambes vers l’inconnu de ce qui se trouve en bas, histoire d’y trouver le sol et d’arrêter les fluctuation de la balançoire en plantant fermement mes pieds aux sols; voir, à donner une bonne impulsion qui me permettrais de maîtriser cette foutue balançoire.