Passer une de ces grandes soirées à faire du rangement. Comme avant,  lors de mes crises nocturne où je rangeais, triais, jetais, nettoyais compulsivement.

Seulement là c’était bien moins frénétique ou compulsif. Au contraire, un papier à faire en a entraîner un autre et je me suis retrouver à trier les tas qui traînaient par ci par là.

Etrange de voir à quel point j’ai fait ça calmement et spontanément.

 

Car voyez vous ce n’est pas tout les jours que je range « comme si de rien était » ; chez moi le rangement est plutôt le signe extérieur d’un dialogue avec une névrose. (Au moins chez moi les angoisses ont des dommages collatéraux plutôt utiles, non ?)

 

Bref, un peu de rangement après une semaine de folie et l’émergence d’une énième ‘ancienne connaissance ‘ qui resurgit.

 Et pourtant j’ai « quasiment » rien fait pour.

 A croire que la samhain de cette année souhaite prendre la forme d’une visite de courtoisie (y en a une qui va être jalouse :p).

 

Les amis du collègue, du lycée, ah ça, ils se sont bousculés depuis la semaine dernière.

 Et là c’est ceux de l’époque fac que je vois émerger.

Et cela dans un calme qui m’étonne et me satisfait beaucoup.

 

Je suis contente de voir tout ce petit monde. Un peu effarée de constater que je « grandi/vieilli ».

Il est toujours fort dérangeant de voir que des amis d’alors puissent avoir désormais des  pensées ou des idéaux radicalement différents.

 

Constater que ses anciennes relations se ré incarnent en personnalité détestable est décevant à plus d’un titre; bien qu’on les accepte (dans une certaine mesure) tel qu’ils sont désormais.

Découvrir au contraire que d’autre non pas changé d’un poil peut être tout aussi consternant. Etre perçu pas d’autres de la même manière qu’il y a sept ans est très frustrant après tout ce chemin parcouru.

Tout comme ça m’attriste de voir certains toujours immobilisés dans leurs conflits d’alors.

 

Donc bon, avec les années je commence à percevoir la profondeur des propos tenus par mes aînés jusqu’alors.

L’accident de ma grand-mère y aide aussi beaucoup.

 

Donc en avant vers la Samhain, où pour une fois je ne vois pas le sable du sablier ne faire que tomber d’un récipient à un autre.

Pour la première année je perçoit d’autres dimension, la densité de cette matière, la masse qui se déplace en étant aspirer par le bas et chaque grains qui en poursuit un autre, poussé par celui qui derrière, à sa gauche, à sa d’autre, au dessus et en dessous.

Cette année la profondeur se traduit par la perception d’autres dimensions à celles que distinguait la jeune fille. L’impératrice vient se mêler à l’étoile, mais avec le sourire.