Voila c’est fait, j’ai 26 ans.

Et tandis que je rédige cette note toute seule chez moi je déguste une petite bouteille de champagne mise de coté spécialement pour une soirée « toute seule chez moi avec une irrépressible envie de boire un bon truc pour fêter quelque chose (ou pas) ».

Fallait bien ça pour le passage à l’age d’adulte, car maintenant s’en est fini des réductions « d’jeunes », c’est la SNCF qui l’a di.

J’en aurais fait des choses ces années précédentes, beaucoup dont je suis fière, et/ou dont j’ai tirer enseignement, certaines que je regrette encore mais bien plus dont je ne me rappelle plus.

Si je résume, 2005 fut l’année du bonheur simple, 2006 celle des claques dans la gueule et 2007 fut consacrée à la remise sur pied. J’espère bien que 2008 sera une année de cocooning harmonieux avec un nouveau départ en douceur vers une vie moins prise de tête et plus confiante en elle-même.

En tout cas, désormais adulte mais munie d’une carte 12-25 ans, je compte bien profiter de cet ultime privilège pour voyager à tour de bras. Et pour mon anniversaire m’sieurs, dames, je me suis offert un passeport ! Voui ! Parfaitement !

Et dans l’agenda le mois de mars est une perle : déménagement Grenoble/Paris, week-end à Lille, week-end à Bordeaux, week-end dans le Berry, week-end cocooning à la maison, puis 2 semaines à Djibouti. Oui, en pleine Afrique noire, avec le vaccin pour la fièvre jaune, l’anti-paludisme, les dangers de piraterie et tout ça ; l’aventure j’vous dis !

Bref *décidément je tiens plus l’alcool*

J’ai 26 ans aujourd’hui et ce soir je vais voir mon tonton de Lyon pour tirer les rois. J’ai réussi à mettre la main sur une galette sans gluten, et j’amène du cidre et des bonbons du Sud. Un dimanche à 50€ alors que je n’en ai guère les moyens mais dont j’avais bien envie avant les 1 mois d’enfermement pour congé maladie post-opératoire. Et puis ça fait tellement longtemps que je n’ai pas vu ma famille de Lyon, j’suis toute contente d’y aller !

Et voila… je sais pas comment finir ma note. Amies et amis, sachez qu’il est mal de boire tout seul chez soit. D’abord parce que c’est comme ça que commence l’alcoolisme, et surtout parce que y a plus personne pour servir d’étalon test quant à l’intelligence de ce qu’on dit.

Désolée donc pour la fin en queue de poisson (ou plutôt de rien du tout), je rajouterais un édit dans la journée, une fois avaler quelque chose de consistant. Pour l’heure, j’ai un pote qui passe manger histoire de ne pas m’abandonner seule face à un plat de pâtes.