Entendons nous bien, les blogueuses restent un groupe d’humaines, et à ce titre un ensemble bassement tiraillé par les pulsions humaines et les lois physiques applicables aux groupes humains.

Mais force est de constater que c’est un milieu qui reste, quand même, globalement sain.

Peut être qu’à force de se fracturer la rétine à coups d’habillage rose bonbons il y a un impact bisounours land. Car ici on est toutes des copines, et d’ailleurs on s’interpelle régulièrement entre nous avec des « salut les girlz » (je me retiens de donner mon avis quant à ce terme X-( ).

Sans vouloir casser du sucre sur de pauvres dindes victimes légèrement naïves, partons du principe que, sur la blogosphère, tout le monde aime tout le monde. Ce qui peut se révéler logique puisqu’on vient sur le net pour fuir les tensions sociales de la vraie vie, non?

J’ai donc cherché des histoires de querelle, des oui-dires, des ragots sur les unes ou les autres… Et à mon grand étonnement, après plusieurs semaines dans ce gynécée, je dois rester sur cette idée qu’il règne ici une atmosphère très bon enfant, où les gens règlent leurs comptes discrètement, ou s’ignorent poliment.

Et c’est surement ce qui confère à l’ensemble une ambiance sucre candy dont les médias se sont fait relais en traitant du phénomène.

Un certain nombre de personne avouent avoir fait de chouettes rencontres et en avoir tiré des amitiés. Et à l’inverse les blogueurs influents ne cessent de se plaindre d’une idée reçue qui veut qu’on se connaisse tous entre blogueurs et particulièrement entre grandes figures du milieu. A ce titre Pénélope Jolicoeur est la copine de plus de la moitié de la France et ceux qui ne l’aiment pas doivent ne pas avoir d’Adsl ou ne pas savoir utiliser un clavier.

C’est sans doute l’un des points qui me fait autant apprécier le milieu, cette discrétion et ce savoir vivre dans les éventuelles oppositions. Même si pour la peine on pourrait mettre la chanson des « Petits Poneys » en fond sonore des flux RSS…

*Bonus: un billet différent qui traite du sujet mais hors des blogs de fille* Aujourd’hui chez Osmany.