Bon ça y est, j’ai fait mon premier vrai salon du Livre, celui de la capitale, celui qui se dit National, celui qui invite chaque année un pays comme invité d’honneur.

Bon passons sur le fait qu’ils aient choisi Israël. En tout honnêteté quand il s’agit de lire un bon livre je m’en tape un peu de connaitre la nationalité de l’auteur (même si j’aime pas le style d’écriture américain). Je dis pas que je lis pas de politique mais bon, voila… ils auraient invité la Palestine ça m’aurait pas plus émue.

Pour ce que j’en retire c’est d’une part que les journées professionnelles c’est rudement bien parce qu’il y a vraiment moins de monde… et qu’en même temps c’est rudement moins bien parce qu’il y a rudement moins de dédicaces.

Je sais plus pourquoi j’y étais vraiment allée. A la base je me disais qu’en tant que libraire je devais y aller. Mais bon, on ne fait que pouvoir toucher ce qu’on a déjà vu dans les fiches de nouveautés par éditeur. Si au moins je bossais actuellement en librairie j’aurais pu prendre de vrais contacts pro mais là, sans connaitre ma spécialité, inutile de dire que j’ai fait un peu chou blanc.

A coté de ça, si ça permet de rencontrer les auteurs, ce qui est toujours sympa, on finit du coup avec un sac très lourd, un esprit satisfait mais un porte feuille toujours allégé. Alors que cette fois je ne devais rien acheter j’ai quand même craqué pour certains trucs.

Tout d’abord je suis revenue du salon du livre… avec un dvd. Celui de « le monde selon monsanto », film que j’avais vu sur Arté et que j’ai applaudi des deux mains (si j’avais pu, limite j’aurais fait aussi des deux pieds). Je me suis tâtée pour prendre le livre, mais je sais qu’en le prêtant il n’y a que ceux qui s’y intéressent qui vont le lire. Alors qu’avec le film la diffusion sera plus simple parce que beaucoup plus ludique. Je regrette juste qu’il n’y ai pas le débat qu’Arté avait organisé après sa diffusion.

Ensuite je suis tombée sur Gudule sur le stand de Bragelonne (édition oh combien révérée chez moi pour son travail et son directeur d’édition : Stéphane Marsan, pourquoi tu n’écris plus ?!?) . La maman d’Olivier Ka est une grande dame de l’écriture qui a commis entre autre « La ménopause des Fées » et qui m’a ici dédicacé un recueil de plusieurs romans où l’on tue des petites filles. Je n’ai jamais lu, je vais m’y mettre ^^

Derrière vous pouvez voir un des titres de « La petite personne » de Perrine Rouillon. Je ne connaissais pas, elle s’ennuyait toute seule en dédicace. Lisa Mandel pourra dire ce qu’elle veut , il n’empêche que moi, un auteur tout seul qui s’ennuie, je peux pas m’empêcher d’aller voir ce qu’il a fait pour (si ça me plait) lui demander une dédicace :p Et là ce fut une bonne idée. La petite personne est une série très bien rythmée, même si je préfère les titres pour adultes comme celui ci (le diable, l’amoureux et la photocopine) et celui sur la mort (génialissime ^^).

Enfin, vous pouvez voir l’album de jeunesse « l’arbre » que je connaissais déjà et sur lequel on a pas mal causé avec l’auteur. C’est vrai que pour un album de jeunesse j’ai eu beaucoup d’ a priori en le mettant en rayon. Il est sombre, très futuriste sur le dessin et le texte est présenté de façon très… décalée. Et pourtant après lecture j’avoue que c’est un vrai plaisir et que la morale écolo est bien pesée. J’ai beaucoup aimé le titre, j’ai bien aimé l’illustrateur, et ce fut une très sympathique dédicace.

Sinon il faudra dire un mot sur la présence de la bédé. J’apprécie beaucoup cette présence de la bédé, mais j’avoue que la présentation et la sélection de l’espace manga laissait à désirer. Sauf le stand du manga chinois, je n’ai rien trouvé d’informatif ou de culturel, juste du merchandising.

Quant à l’expo dédiée au « Chat »… D’habitude je n’aime pas sauf les premiers albums qui sont sympas, mais là j’ai retrouvé justement l’esprit des débuts et j’ai apprécié. Rapide, court, mais efficace.