Récément, pour un concours d’écriture il fallait écrire un texte ayant pour thème: « une journée dans la peau d’un sex toys ».

Voici ma participation:

Dans la peau d’un sex toys.

Je dors, au chaud, tranquille, les piles me chatouillent les connecteurs mais le circuit est ouvert. Rien de tel qu’une belle pochette rien qu’a moi pour me reposer dans le noir et le calme. Ici pas un bruit, je crois que mon nid est bien enterré sous plusieurs oreillers, on se sentirait presque flotter dans le temps.

Tiens ça bouge, ma pochette se retrouve plaqué contre moi, j’entend un rire étouffé. La lumière entre par le haut, des doigts s’infiltrent, on me saisi fermement. Ah non ça va recommencer !?

J’émerge à la lumière, un visage me fixe d’un air gourmand. Oh ! Ça va, t’as jamais vu un god michet ? Qu’est ce que… oh … on m’enduit d’une noisette de crème, hum c’est frais, ça s’étale bien…. Moui… mets en partout… un peu plus sur le devant. Les doigts me parcourent en vieux amis, c’est pas la première fois qu’on joue ensemble hein. Je suis bien humide là. La main qui me tient me rapproche du visage, des lèvres peintes de rouge s’ouvrent et un bout de langue vient se coller sur ma tête. La bouche s’écarte « – zut j’en est mis du sans goût. Tant pis ! ». Je suis presque déçu, c’est pas des manières de reculer une fois lancé.

Les doigts rejoignent mon manche, Oula ! On a fermé mon circuit électrique, des électrons l’envahissent et chatouille agréablement mes circuits. Je commence à vibrer, c’est agréable de se sentir plein d’énergie. On pousse un peu plus mon bouton de commande, les perles qui mes constitue commencent à tourner dans mon tronc, qu’est ce que c’est bon de se sentir tourner, comme l’impression de remettre ses organe en place et de s’étirer. Les lèvres rouges sourient et la main me précipite plus bas. Très bas, je survole le ventre, un pubis et je rencontre les doigts de l’autre main.

Ceux-ci me laisse la place, on applique ma tête sur d’autres lèvre ouverte et un petit bout de chair qui se contracte rapidement à mon contact puis se détend et commence à grossir. Je sens les muscles voisins se contracter aussi et se détendre. Mes ondes se propagent au corps que je caresse. D’abord lentement puis la main commence à m’appuyer plus fermement. On me couche sur le coté, ma tête descend tandis que mon tronc est couché sur le petit mont qui semble se régaler de la danse de mes billes. On me frotte, de haut en bas. J’entend des soupir étouffé relayé ici par la danse des muscles autour de moi.

Le gel dont on m’a enduit sert de lit humide sur lequel je glisse avec délice. Tiens, revoilà les doigts de l’autre main. On m’écarte lentement du bout de chair Hey ! C’est ma place ! Pendant que les doigts prennent le relais on dirige ma tête vers le bas. Je sent le corps palpiter tout autour de moi tandis qu’on écrase mon trou sur une ouverture qui semble vibrer tout entière. Les soupirs se font plus fort et les doits s’agitent avec entrain là où j’étais avant.

Tout est en train de se contracter tandis qu’on me change de sens pour présenter ma tête à l’entrée de la cavité. Il fait humide et très chaud en même temps ; on me pousse un peu, lentement. Tout le corps est parcouru d’un frisson quand je passe la tête et que ces mon tronc tournoyant qui entre a son tour. Les râles bien que plus fort se font entendre sourdement maintenant que je suis dedans. C’est serré et l’on me tourne à l’intérieur. Les muscle qui m’entour se contracte en rythme et je laisse libre court à mes vibration et à la danse des billes. Les mouvements de vas et viens me plante au fur et à mesure dans un coin et un autre et c’est tout la caverne qui s’émoustille de mes mouvement.

Soudain, c’est les pleins pouvoirs, on a poussé mon bouton de control sur le dernier cran, ma tête se met à tourner sur elle-même et l’angle qu’elle forme par rapport au tronc me fait fouiller la caverne. J’entends des gémissements qui accompagnent les contractions. Un bruit de frottement jubilatoire me parviens de façon assourdie mais accompagne les contractions. On tourne mon tronc contre les parois de l’entrée et tout ce qui m’entoure s’agitent et se brouille dans les ressacs des ondes que j’influe. On me fait tournoyer, danser, aller, venir, repartir, presser, touiller de tout part, je perd la tête, je me donne tout entier en poussant mes vibration, mes perles et ma tête de toute leur puissance. J’entend un bruit sourd de cœur accéléré qui bats la mesure de cet ébat.

Et soudain, c’est une grande vague qui agite la caverne, les parois semble obéir à un ola invisible et une véritable vague submerge ce corps qui tout un coup s’affaisse dans une expiration devenir soupir satisfait.

Je continu à tourner, presque honteux du bruit que j’émets encore.

Quelques seconde et l’on fait redescendre mon bouton de commande. Le circuit électrique est de nouveau ouvert, je ne bouge plus. On me sort de là et tandis que je suis ébloui par la lumière je vois le visage qui me souri, presque amoureusement mais surtout satisfait, reposé, heureux.

Un dernier soupir pour la route et on se lève ensemble, on me fait un brin de toilette, on me replace dans ma pochette.

Je suis enterré sous le oreiller de nouveau, je sens un poids sur ceux-ci. Un dernier soupir détendu et visiblement, le visage s’endore, satisfait.