Parait que je parle pas assez de moi sur le blog, que j’en perds mon AOC, qu’on sait plus ce que j’ai dans la tête.

Ah?

Nan parce que moi j’ai l’impression de toujours rabâcher la même chose dans ma tête et qu’il n’est pas nécessaire d’en refaire des tartines sur le blog. Peut être aussi parce que j’ai trouvé un autre exutoire que le blog pour cracher mes angoisses et que mon chéri emplit un peu trop bien la fonction de confident ?

Le truc avec les angoisses actuelles c’est qu’elles sont joliment identifiables et qu’on pourra rien y faire concrètement avant d’avoir retrouvé un boulot et un certain rythme de vie. Qu’il n’y a qu’avec un vrai rythme que le reste des petites angoisses insignifiantes trouverons réponses ou médecine. Or, pour le boulot, ça va surement pas s’arranger avant l’automne ou alors ça va s’embouteiller avec d’autres projets auxquels je tiens (et vlan un stress supplémentaire).

Et sans régler ce problème influant au quotidien, je ne règlerai pas le problème abyssal qui me vaut les vraies bonnes crises d’angoisse.

Voui, cette terreur de la vacuité et de la solitude je n’ai plus besoin d’écrire des tartines de texte à son sujet pour essayer d’en faire quelque chose. Même sans tourner autour du pot elle reste là et ressort régulièrement. Reste à savoir respirer calmement et attendre que ça passe. Avec un chéri pour que ça passe bien, avec autre chose pour étaler l’effet. Mais le mal reste le même et sans résoudre les premières étapes d’angoisse ce serait mettre la charrue avant les bœufs

Et les problème familiaux n’y changent rien. Même si ça me fait plaisir, même si je trouve ça important, aider des personnes âgées qui partent à la dérive c’est très lourd sur le moral. A 25 ans, on reste loin de ces préoccupations et même avec des proches décédés la question de la fin de vie reste floue voir tabou. S’y confronter c’est un peu se dire qu’au final tout ce qu’on fait ne servira plus à rien quand on en arrivera là.

Voilà ce qu’il y a au fond de ma tête ces temps ci. Les problèmes de fric et d’ennuis du chômage sont loooooooooooooooooooiiiiiiiiinnnnnnnnn de m’inquiéter ; et la surenchère d’activité et de soirée plus ou moins stériles où je me rend est un contretemps tout à fait acceptable et agréable.

Alors excusez moi de m’amuser à faire des « articles de magazine » sur mon blog pour passer le temps plus agréablement. J’ai pas forcement envie de patauger dans un prétexte à dépression. Et je rappelle que le blog n’est pas ma vie.