Dans la vie rien ne vaut un petit cadeau. Pour remercier, féliciter, encourager, ou juste comme ça.

Et ce qui s’applique aux autres vaut aussi pour soi. Ainsi je n’ai nulle honte à m’offrir un truc de temps en temps (ou plutôt « souvent » me dit ma conscience)

Mais à force, je suis en train de me pourrir-gâter. Pour preuve : sortie de mon entretien d’embauche concluant, je me dit que je mériterais bien quelque chose pour fêter ça. Une paire de chaussures sous le bras, très contente de moi je rentre à la maison. Je sais qu’à l’avenir ces chaussures symboliserons ma réussite à cet entretien. Je retrouve le chéri à la maison et on suggère de manger un truc dehors pour fêter ça.

Et dernièrement j’en étais à me demander ce que j’allais m’offrir quand je commencerais à bosser,  une horloge pour mon bureau ? Une plante verte ? Ou enfin mon blackberry ?

M’écoutant penser mon chéri me demande ce que je vais m’offrir pour fêter ma première paye… Là je me dis qu’il exagère… ou plutôt que j’exagère peut être un peu.

Bon, au final en sortant du boulot hier soir j’avais bien envie d’un verre mais nulle envie par contre d’un shopping ou d’un resto. J’étais assez fatiguée, même si je n’ai pas fait grand chose. Donc ce fut un bref cocktail avant de rentrer manger des pâtes à la maison et de regarder quelque chose sur l’ordinateur. J’ai donc été sage finalement.

Mais derrière cette chaste conduite pécuniaire je ressassais néanmoins cette pensée obsédante… « qu’est ce que je vais pouvoir m’offrir » ?

C’est grave docteur ?