Ne le répétez à personne mais je suis encore en train de geeker au boulot… Même que j’écris ma note du jour alors que je pourrais travailler. Le souci c’est que le boulot ici, ça va, ça vient, le tout comme une tornade, sans possibilité de faire des prévisions météo à moyen terme. Y a bien des heures où on sait que ça va être actif, mais en dehors, si on a abattu la besogne comme il faut, on fini par stagner et économiser des petits bouts de boulots pour avoir l’air occupé lorsqu’il faut. Surtout que pour l’heure, je n’ai toujours pas vraiment trouvé ma place et mon utilité réelle, hors période de rush.

Hier j’étais en formation toute la journée, sur la création web en plus (donc un sujet qui m’intéresse), mais comme je maitrisais le sujet plus que je ne le croyais je me suis ennuyé à mort. J’ai fini par geeker et jouer (intérêt de la place au fond de la classe). Mais tout au long de la journée j’avais l’impression lancinante de « voler » ma journée.

Si la boite pour laquelle je bosse est nickel, l’équipe très agréable et le cadre « épanouissant », j’ai du coup une petite impression récurrente de ne pas être bien… En fait en tournant les choses j’ai ce sentiment dérangeant de ne pas trouver dans mon taf l’intérêt que j’ai pu avoir avant et qu’au final ça ne m’insuffle pas la « passion » que j’ai toujours développé dans mes autres boulots.

Et tout cas cela ne m’aide pas à savoir ce que je compte faire de l’avenir. Car fin décembre mon contrat se finit (je sais c’est encore loin). Mais vais-je poursuivre ? En CDD, en CDI ? Ou vais-je arrêter et retrouver le chômage ? Et si j’arrête c’est pour quoi faire ? Retrouver en librairie ? Retrouver en assistante ? Me lancer à mon compte ?

Pas étonnant qu’avec des questions aussi peu concrètes qui me sautent à la cervelle avant de m’endormir j’ai eu du mal à trouver le sommeil cette nuit. Car derrière ces questions à court terme, j’ai les questions à moyen terme qui déboulent (Envie d’une carrière ? Envie d’une entreprise ? Envie d’une famille ?) et l’horrible question du long terme (Que faire de ma vie ?).

Bref, c’est la purée de légumes question émotions. Et pourtant je suis très zen la journée, si si !

On va sans doute réussir à calfeutrer le problème jusqu’au mois de novembre et la décision viendra d’elle même à ce moment, donc quelque part mes crises de questions ne sont pas un vrai problème… Surtout que vu le contexte économique et les difficultés que j’ai eu à trouver du taf dernièrement, l’équation risque d’apparaitre plus simple que je veux me le faire croire.

Mais pourquoi faut il toujours que les questions existentielles viennent vous harceler alors que vous pensez avoir fait le tour ?