Aussi « provincial » que cela puisse paraitre, j’aime bien aller voir les vitrines des grands magasins Parisien lors des fêtes. Pour moi c’est inséparable du noël parisien, j’ai encore le souvenirs de quelques mots échangés par mes parents à ce sujet lorsque j’étais petites (lors d’un des rares voyages faites à la capitale), c’est assez flou mais ça m’a marqué.

Cette année c’est le hasard qui a voulu que j’aille faire un tour dans le coin au milieu du mois de Novembre. Donc franchement, c’était pas vraiment dans l’ambiance des fêtes mais comme tout était déjà installé j’en ai profité pour zieuter.

Or cette année c’est misère. Je trouve les décors du Printemps absolument ringards, très bling-bling avec en plus un éclairage de la rue propre à décimer tous les épileptiques qui auraient le malheur de passer.

Les vitrines des Galeries Lafayette ne valent pas mieux… Elles sont d’un convenu remarquable avec peluches, et tons rose et blanc de rigueur. Pour l’originalité on repassera.

J’ai encore préféré l’exposition du Lafayette maison avec les nabaztag relookés par des couturiers. Cela n’avait rien de grandiose mais au moins, y avait de l’idée:

Par la suite le hasard à voulu que je traine rue de Rivoli.

Or, c’est avec surprise que j’ai découvert que les vitrines du BHV étaient magnifique en comparaison avec celles du Havre-Caumartin.

Dragon, licorne, arbres magiques. On y trouve un vrai univers magique alors que les vitrines sont pourtant organisées pour mettre les objets à vendre en avant.

Comment se fait il qu’avec les budget qu’y mettent les grandes enseignes, des vitrines « commerciales » soient plus féériques que des vitrines conçues pour faire rêver les enfants?

J’ai l’impression que par respect du « traditionnel » les installateurs des Grands Magasins finissent par faire un flop. Un peu comme l’une des vitrines du Lafayette maison où la chute d’un coquetier accroché en haut à donné lieu à une scène de carnage admirable: