[note de la rédaction: je vous parlait du fait que mon chéri écrit parfois sur le blog: voici un très bon exemple que je signale à votre attention. Je vous préviens je concerve un droit de réponse mais comme je me bidonne depuis 10 minute devant son texte, je me tait et vous laisse lire]

 

C’est un cliché qui a la vie dure : les filles sont les ennemies de la saleté et du bordel, et c’est pour ça qu’elles sont toujours les premières à craquer et à faire le ménage. C’est bien pratique pour leurs copains qui peuvent faire semblant de rien pendant qu’elles rangent, nettoient, frottent, astiquent, font briller, désinfectent… Il ne nous reste qu’à descendre les poubelles pour faire semblant d’avoir participé, et hop le tour est joué.

Du coup, moi je me demande s’il n’y a pas eu erreur à la livraison, je suis content du modèle que j’ai, mais certaines fonctionnalités semblent manquer. Oh, pas la bonne volonté, ça non ! Par exemple, il suffit que je note que depuis trois semaines nous nageons dans les pelures de tong (je vous ai déjà parlé de son chat qui se fait les griffes sur des tongs en mousse ? Ca protège les fauteuils, mais quel bordel ça fout…) et que je sorte l’aspirateur, pour qu’aussitôt elle me l’arrache des mains en poussant des grands cris, en me disant qu’elle va s’en charger, qu’il suffisait de le lui dire, que je n’ai qu’à rester tranquillement assis. Jusque là, à part le fait que j’ai besoin de signaler un bordel pourtant évident, tout va bien, et il serait malvenu de se plaindre. Le truc c’est que quand je jette un oeil ensuite, je constate qu’il reste encore des pelures de tong dans le salon, des cheveux dans la salle de bain et que la cuisine a mystérieusement échappé à l’aspirateur.

Alors bon, vous me direz que je fais la fine bouche. Certes. Mais c’est un problème qui se retrouve souvent : les éponges sont toujours poisseuses quand je veux m’en servir, la vaisselle est posée en vrac, de la façon la moins ergonomique possible et de façon à rendre la vaisselle aussi difficile qu’il se peut, des portions de repas se cachent dans les assiettes du bas de la pile, insidieusement collées à l’assiette qui les couvre pour retomber vicieusement sur le sol quand on les déplace pour les laver, des verres n’ayant contenu que de l’eau baignent dans l’eau grasse qui sert à faire tremper les poeles…

Donc parfois, je me dis que je me suis fait avoir quand même… Et puis parfois j’ai besoin d’une nouvelle étagère dans ma cuisine, et je me souviens soudainement que je n’ai jamais posé une étagère de ma vie. Et là tout s’illumine : la gima est livrée avec sa trousse à outils intégrée, perceuse avec percuteur, chevilles (qui enflent), tournevis, et hargne de roquet quand on s’approche de mon chantier. En fait je sors avec un mec, il suffisait de le savoir. Du coup je comprend mieux pourquoi c’est moi qui récure les chiottes.