Bon bah voilà. Je suis partie à 8h30 de chez moi pour aller au boulot, résignée à l’idée d’affronter la foule dans le métro, voir de franchire tout Paris à pied (en prenant mon temps) pour éviter la cohue inhérente à cette journée de grève.

Pourtant, force est de constater que dans le métro il n’y avait aucune bousculade. J’ai mis 25 minutes au lieu des 35 habituelles et j’ai eut à chaque fois des places assises.

Oh, les rues ne sont pas déserte mais on se croirait un jour d’août niveau démographie urbaine.

Remarquez, moi ça m’embête pas plus que ça: J’aime pas les gens : p

Mais pour la peine j’ai l’impression d’avoir perdu tout le folklore de la grève parisienne (et par-là même, une bonne occasion de pas venir au boulot).

C’est quoi l’intérêt d’une journée de grève si on peut pas se plaindre “un peu” qu’il y a grève? Et avec le temps superbe dehors c’est quoi l’intérêt d’une journée de grève si on fait pas grève pour aller se promener au soleil?

Et non je ne suis pas gréviste, à vrai dire malgré du militantisme et du syndicalisme je n’ai jamais été gréviste; la portée de la grève étant pour moi assez limitée. Par contre je fous une paix royale aux grévistes, chacun fait comme il veut même s’il veut faire la grève “contre la vie chère”.

Bref, c’était Mlle Gima, en direct du boulot où il n’y a personne et où le soleil illumine les locaux d’une douce lumière dilettante