En plus d’être la saison des déménagements, le printemps semble aussi être ma saison des réfections de façade. Du coup, mon trajet quotidien et “presque” poétique à travers Paris et le charmant quartier de la butte aux cailles se transforme en hideux voyage aux pays des échafaudages…

Ca a commencé il y a 15 jours dans la rue du boulot avec un très moche camion de travaux qui a coupé la rue pendant 6 heures pour déverser son lot de poutrelles métalliques. Puis ils ont assemblé leur matériel et on se retrouve désormais à devoir se croiser de coté si on espère marcher sur le trottoir. Avec les travaux du gaz sur l’autre trottoir en face, inutile de dire que je préfère marcher sur la chaussée, même si les voitures viennent de face…

Et puis avant hier ils ont monté un nouvel échafaudage sur la butte aux cailles en face de celui d’un hôtel qui refait sa façade depuis deux mois. Et là encore on se retrouve avec la rue coupée, le trottoir inaccessible et les remarques ultra-spirituelles des gars qui travaillent dessus.

Alors ce matin quand j’ai vu un nouveau camion de travaux s’installer dans MA rue pour larguer ses hideuses barres métalliques, je n’ai pas pu me retenir… Un bon “je déteste les échafaudages” a franchi mes lèvres bien sincèrement et avec un manque de discrétion évident qui m’a valu les regards étonnés du chéri, des passants, et du chauffeur de camion.

Alors évidemment j’ai pas fait ma fière et j’ai accéléré le pas en direction du métro. Mais le mal est là, dès que j’aperçois les structures metaliques honnies, la phrase ressort toute seule. Et avec les 5 échafaudages qu’il y a désormais sur mon trajet matinal je vais vraiment passer pour une dingue…