J’ai la chance d’avoir une redac chef assez sympa sur Save My Brain et il m’arrive de me faire bien plaisir dans certaines chroniques. Cette fois ci c’est le cas,  en divaguant sur le comportement des trolls :

Aujourd’hui, j’ai envie d’écrire une chronique qui ne vient pas de mon expérience de fille ordinaire mais de celle d’une chroniqueuse d’organe de presse numérique. Si, si, ne faites pas ces têtes. Nous, correspondantes de presse pour save my brain,  travaillons jour et nuit dans le loft luxueux qui sert de salle de rédaction à l’équipe de Save My Brain pour un salaire tout aussi luxueux sommes bien rédactrices bénévoles, mais avons le droit de nous dire « correspondante presse ». Ce qui fait des nous des filles moins normales que les autres (laissez moi rêver, d’accord).

A ce titre nous sommes amenées à écrire des articles, les animer et regarder ce qui s’écrit et se dit sur tous les autres supports de presse numérique. Or, que ce soit sur des articles politiques, sociaux, art de vivre ou people, il y a toujours un élément commun dans les commentaires : le troll.

Que ne seraient les commentaires des médias sociaux sans cet élément fédérateur qu’est le troll ? En général cet énergumène aime à partager son avis et ses grandes connaissances sur un sujet qu’il ne maitrise absolument pas mais qui de toute façon n’a pas été compris par l’auteur si on veut bien l’en croire. Il démontrera donc par 0+0 que ses idées valent mieux que les autres (les vôtres donc), sans se rendre compte que sa démonstration ressemble à une blague de toto.

Pour rendre son propos plus facile à suivre, le troll s’exprime souvent avec une orthographe exotique et une syntaxe à blêmir (à vous de voir où vous placez le second degré ici). D’ailleurs, si ça ne suffit pas, l’usage d’un langage moderne et dynamique (language sms) permettra d’écrire plus de conneries vite en s’aidant de la licence poétique pour s’affranchir des codes sémantiques conservateurs et anachroniques. Comprenez-moi : je ne parle pas ici de gens qui font des fautes ou des coquilles, mais de ces esprits novateurs qui savent s’engouffrer dans le moindre espace de liberté pour réinventer la grammaire et l’orthographe de la langue française.

Mais en dehors de la forme de communication du troll et du fond de sa pensée, ce qui est vraiment « bon » dans sa manifestation ce sont les réactions qu’il suscite.

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