Comme on peut s’en douter, ne travaillant que rarement à l’extérieur, je suis souvent chez moi. Et comme n’importe quel poisson dans son aquarium, je regarde souvent dehors. Sachant qu’en plus j’ai beaucoup de grande et belles fenêtres par chez moi, je ne manque pas d’occasions de jeter un regard vers l’ailleurs.

Or, quand on habite en ville, l’ailleurs c’est souvent chez les autres.

Ah les autres ! Merveilleux voisins, sujets ethnologiques dont la vue et l’aperçu des mœurs laisse pleinement apprécier la perfection de ma propre existence.

Mon bureau est calé devant une fenêtre qui donne en vis à vis sur un immeuble d’habitation. Et cette façade d’immeuble, c’est comme une immense boite de chocolat de chez Forest Gump : tu sais jamais sur quoi tu vas tomber.

D’abord y a ceux d’en face : la voisine psychopathe qui insulte ses gosses, son mari narcissique qui s’admire torse nu dans les miroirs et leurs gamins névrosés qui lèchent les vitres et jettent des choses sur les passants.

Ensuite y a le voisin du dessus qui éteint la lumière pour fumer ses clopes et mieux voir en face sans être vu. Creepy.

Y a aussi le jeune couple qui exécutait des danses qui nous semblaient étranges avant qu’on comprenne qu’ils jouaient à la Wii.

Et puis de l’autre coté de mon immeuble j’ai des jolis jardins cossus avec des propriétaires tout aussi gratinés.

La famille Cyrilus où tout le monde est habillé de couleurs pastels et porte un pull sur les épaules.

La famille Design qui ne possède que le dernier cri : télé tendance, barbecue tendance, salon tendance. Ils ont même un chien tendance !

Bref, mes voisins, c’est un condensé de petits défauts risibles qui n’en font que mieux apprécier notre propre existence qui, j’en suis sure, est surement plus posée et moins ridicule que les leurs 😉

Et vous, c’est quoi vos travers ? Ils sont comment vos voisins ?