Comme je suis en pension complète aux Thermes Marins, je n’ai qu’à glisser mes petits pieds sous la table et attendre qu’on me tende la carte pour me composer un repas des plus savoureux, et des plus diététiques ! Car la pension complète est proposée sous deux formes : traditionnelle ou diététique.

Ayant entamé une cure minceur on se doute bien que je suis astreinte au menu diététique, mais pas de frustration ici : on n’est pas là pour faire un régime, une cure tout au plus. Ainsi, les pensionnaires qui choisissent la pension diététique ont les mêmes avantages que dans un restaurant classique. Sur une carte adaptée on trouve un menu midi et un menu soir dans lesquels on peut échanger un ou deux composants contre des plats à la carte. Toutes les propositions sont affichées avec leur total calorique et mettent vraiment l’eau à la bouche. Aucune impression de faire un régime du coup, et c’est tant mieux parce que j’ai horreur de ça (et il est inutile de dire que je me lâche complètement sur la possibilité d’avoir des huitres à chaque repas !).

Alors évidement, la première fois qu’on m’a servi un plat, j’ai été horrifiée par la petitesse de la part de viande ; je me suis dit que j’allais vite mourir de faim et qu’il allait falloir un ravitaillement secret en ville si je voulais tenir le coup (le goûter n’étant pas prévu au menu).

Toutefois, après digestion du repas (et effectivement, ce pavé de viande était tellement bon que j’en aurais volontiers mangé un ou deux de plus), je dois admettre que ces portions qui me paraissaient riquiqui me satisfont quand même. Car ce n’est que vers 18h que j’ai commencé à sentir un petit creux (alors que d’habitude à 16 heures j’ai faim et je me fait un goûter conséquent) et qu’il m’arrive maintenant de ne rien manger l’après midi ! L’un des premiers éléments des menus diététique est donc le réajustement des portions.

D’autre part, comme je l’ai dit plus haut, chaque plat du menu affiche clairement son poids en calories. En grande feignante que je suis, j’ai beau connaitre mon apport calorique journalier recommandé, je n’ai jamais eu le courage de calculer les calories contenues dans ce que je mange (je suis trop appliquée à manger pour ça :p). Or ici c’est du tout cuit, on vous annonce même quel est votre apport journalier recommandé lors de l’entretien diététique ; il suffit donc de calculer grossièrement le total des plats que l’on consomme pour se rendre compte qu’en additionnant le menu du midi et celui du soir vous êtes largement en dessous de votre apport recommandé (en ce qui me concerne je peux consommer 1650 kcl et le total des repas midi/soir -en moyenne- est à 800kcl max !) . Donc finalement c’est peut être un régime mais je vous promet que ça n’y ressemble pas, démonstration :

Car oui, la grande astuce quand on rééquilibre les menus en fonction des apports caloriques (entre les huitres qui affichent 60 kcl et la salade gourmande qui en annonce 175, la carte avec poids en calories aide vite à faire son choix) ce n’est pas de faire attention aux chiffres, mais c’est surtout de bien présenter et de diversifier pour faire oublier toute idée de restriction !

Alors évidement ici, en pension complète au restaurant, c’est facile. Mais en regardant les menus de plus près, on peut se rendre compte qu’il y a des plats facilement adoptables pour la vie quotidienne si tant est qu’on soit motivé :

Ce sont surtout les desserts qui me semblent les plus casse-pieds à mettre en œuvre. Mon séjour prévoyant deux cours de cuisine, j’attendais avec impatience la partie sur la pâtisserie, mais celle-ci a été annulé à la dernière minute. Mais je ferai surement un petit billet sur le cours de cuisine diététique auquel j’ai assisté.