Samhain attitude – Exil part 2

Pourquoi je suis venue là en fait ?

Dur dur la question…

Pour souffler, niveau rythme de vie ?

Pour changer, question environnement visuel ?

Pour faire une coupure, question environnement quotidien?

Pour réfléchir, niveau environnement humain ?

En fait je crois surtout que c’était pour me ménager une retraite géographique et sociale afin de vraiment réfléchir à la question de ma vie de tous les jours.

J’ai commencer a accepté certains enseignements de la Samhain, à comprendre les ombres qui entouraient certaines pensées et à les accepter pour ce qu’elles sont et valent. Mais pour des questions comme ma relation avec Doudou, mon rythme de vie quotidien, mes envies immédiates et mes fantasmes à long cours, ce n’était pas possible.

La coupure est là pour ça. Je sais qu’elle ne durera pas toute la durée de mon séjour ici ; je pense même que c’est cette nuit qui sera la plus efficace pour traiter ces questions. Le temps, l’atmosphère et l’état de fatigues sont réunis pour me permettrent une très belle descente…

Et puis cette impression d’anesthésie du bulbe…

Caro avais raison aujourd’hui, même si j’ai fait beaucoup de chose durant ma « convalescence » sans en être réellement fatiguée, c’est pas pour autant que l’organisme à apprécié. Il est en train de me faire payer les 3 derniers jours à « fonctionner par tension nerveuse ».

Mais c’est cool, ça palie au manque de courage que j’ai pour aborder certaines questions qui me répugnent. Et j’avoue que Doudou n’en est pas des moindres.

Attention : je préviens les lecteurs assidus (et les voyeurs aussi), j’aime Doudou et Doudou m’aime, la question n’est pas là. [Là on entre dans le passage : 3615 vie sentimentale]

La question est : pourquoi sur une demie journée on s’aimes comme des ados amoureux et qu’on se chicane pour une connerie durant l’autre partie ?

Est-ce que j’en fait trop, est ce qu’il n’en fait pas assez ? Vice versa ou coup-ci coup-ça ? Est-ce que je ne veut pas entendre, est ce lui ? Est ce qu’on parle tout les deux sans s’écouter ou est ce moi qui spolie le temps de parole à tord et à travers ?

Pour moi il ne s’agit pas de trouver un coupable [là vous vous dites que je fait des progrès] mais plutôt de savoir pourquoi mais aussi comment faire pour que ces bouderies ne finissent pas en véritable eau de boudin. Comment trouver une solution à ces chicaneries sans que ce soit toujours a moi de faire le premiers pas. Comment lui faire comprendre que les tords peuvent être partager même si j’ai la très mauvaise manie de monter tout de suite sur mes grand chevaux et de jouer les comédiennes grecques…

Je l’aime, là n’est pas la question (et dieu sait comme il me manque a cette heure…). Je sais aussi que cette bête question est le lot de tout les couples de notre -*/-(è-*^è de société occidentale et que s’il y avait une solution commune on en serait pas à tous se plaindre de nos couples.

Mais mon couple n’est pas n’importe quel couple. J’ai beau regarder autour de moi je n’ai pas trouver le schéma relationnel qui nous unis Doudou et moi [et le premier qu’essais de me casser cette vison des choses je lui pète les rotules!].

Non, c’est pas un complexe de supériorité, peut être un reste du parfum de fleure bleue qui a entouré le début de notre histoire. Mais je jure en toute franchise que si on répond clairement à un schéma social classique, notre schéma émotionnel est différent de ce que je vois autour de moi.

Et à se titre j’entend et je clame haut et fort que des querelles ne peuvent pas avoir lieu entre nous sans qu’on trouve une explication et une solution acceptable pour les deux.

Voila !

Que ça vous plaise ou non !

Enfin bref… un vraie schizo a parlé toute seule à un auditoire imaginaire…

Mais n’empêche le but est atteint J J’ai formulé la question que je n’arrivait pas à cracher. Et d’un coup « PLOUP » éclaircissement des idées et désinbibition du bulbe.

Vous venez d’assister (en différé) au fonctionnement logique de mon cerveau lorsqu’il se trouve confronté à une question qu’il ne veut pas reconnaître.

Je me demande si ce n’est pas de la perversité d’exhiber ça comme ça…

Pff… rien a faire, de toute façon je suis une fille du vice (à ce qui se dis*) !

Bonne nuit.

* et ça oui c’est un complexe de supériorité !