A la suite du billet sur les jouets de mon enfance, j’ai pas mal repensé à cette époque et je me suis souvenu que, si j’aimais bien mes jouets, je passais surtout beaucoup de temps dans mes bouquins. La plupart était ceux de mon père que j’avais récupéré par la suite. Toute une petite bibliothèque composée de littérature jeunesse venue des collections « bibliothèque rose », « bibliothèque verte » et même « bibliothèque rouge et or ». Je les ai lus et relus pour la plupart pendant de longues journées couchée.

Eux aussi attendent ma propre descendance dans le grenier de mes grands parents pour retrouver une chambre d’enfant et un public averti.

J’ai essayé de me rappeler quels étaient mes livres préférés, et s’il y en a quatre à mettre en avant ce sont :

– Mes amis les loups

Farley Mowat, l’auteur de ce livre, se voit confier la mission d’observer les loups du Grand Nord canadien dans le but de prouver qu’ils sont à l’origine de la disparition des Caribous. Peu à peu son point de vue sur eux va changer…

L’Appel de la forêt

Admiré par tous et choyé par son maître, le chien Buck n’a vraiment pas de raison de se méfier des humains. Un homme va pourtant l’arracher à son foyer, un autre va lui enseigner la dure loi du plus fort. Devenu chien de traîneau, Buck découvre la violence, le goût du sang. Des rivalités déchirent la meute dont il fait maintenant partie. Alors que Buck s’éloigne de la civilisation, une voix venue de la forêt éveille dans sa mémoire l’appel de la nature, puissant, irrésistible…

Voyage au centre de la Terre

Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l’ordre des choses est soudain bouleversé. Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme : Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du XVIe siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d’Islande, il a pénétré jusqu’au centre de la Terre ! Lidenbrock s’enflamme aussitôt et part avec Axel pour l’Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan… En décrivant les prodigieuses aventures qui s’ensuivront, Jules Verne a peut-être atteint le sommet de son talent. La vigueur du récit, la parfaite maîtrise d’un art accordé à la puissance de l’imagination placent cet ouvrage au tout premier plan dans l’œuvre exceptionnelle du romancier.

Les malheurs de Sophie

Sophie est loin d’être la petite fille modèle que l’on attend, au contraire de ses amies Camille et Madeleine. Elle n’en fait qu’à sa tête et il s’y passe souvent de drôles de choses, au grand désespoir de tous. Elle coupe en morceaux les petits poissons de sa mère, manque de se brûler en pataugeant dans la chaux vive, fait souffrir le martyr à sa poupée de cire ou décide de se couper les sourcils pour devenir plus belle ! Bref, Sophie accumule les bêtises et fait preuve de bien vilains défauts, comme la gourmandise, la paresse ou encore le mensonge. Sa mère, inflexible et désireuse d’inculquer à sa fille les bases essentielles d’une bonne éducation, ne l’entend pas de cette oreille. Elle ne laissera rien passer et la pauvre Sophie devra maintes fois assumer les conséquences de ses actes en tentant d’en tirer une leçon, ce qui n’est pas souvent facile !

Force est de constaté que ce ne sont pas les livres les plus anciens de ma collection mais que des romans d’aventures et presque un peu fantastique. Pourtant j’avais plutot des livres avec des histoires contemporaines… Mais rien ne vaut de quoi rêver plus loin qu’un club des cinq :p