Les premiers jours a Toulouse ne sont plus très clairs dans ma mémoire. Je me rappel surtout mon départ de Paris.

J’étais avec Oli’ et Gui a l’appart. Pleine d’impatiente je tournais en rond et les agaçait sans cesse avec des : ” alalalalalaaaaaa ” ” vivement Toulouse ” etc.… Finalement quand ils m’ont dis qu’ils partaient pour Paris a 15 heures je leur ai dis que je les accompagnerais. Et on s’est rendu à la gare RER, mon sac honteusement mis sur les épaules de Oli’. Ils m’ont laissé à la gare et j’ai pris un RER puis la navette pour aller a l’aéroport. La bas j’ai fait une razzia sur les magazines et j’en ai profité pour acheter le HP3 sur les conseils quasi extatique de Juju et Caro. Je suis ensuite aller me poser à une cafete panoramique au 4 eme étage pour boire un café en commençant le livre et regarder les avions danser sur les pistes. A l’heure dite je suis aller à l’embarquement et y a eu ce bizarre sentiment en m’engageant sur la passerelle. Un étrange mélange d’appréhension et d’excitation mêlée à une envie parfaitement capricieuse de téléphoner à Doudou. Je lui ai laissé un message sur le répondeur pour lui dire que l’avion partait à l’heure et j’ai pris place dans l’avion !

Avant décollage : appréhension (” y a pas eu de crash ces derniers temps alors pourquoi se serait pas pour cet avion ?) . Lors du décollage : ravissement (” ooooooohhhh je m’envol, je vol, je vol ! “). Lors du vol : joie juvénile (” c’est beau tous ces nuages, on se croirait au-dessus d’une mer de crème chantilly ! “)

Le reste du voyage je l’ai passé a lire le reste du Hp3 (commencé au café) au point d’en être à la moitié à l’arrivée a Toulouse. L’atterrissage s’est parfaitement bien passer et le vol m’a parut quasi-instantané (faut dire qu’une heure trente c’est pas long ). En descendant de la passerelle j’avais ce sourire idiot qui indique que je pense (ou m’approche) de Doudou ; C’est comme les immortels de la série ” hillander ” quand doudou est à proximité (disons 150kms) j’ai un sourire stupide et niais qui apparaît sur mes lèvres…(remarque habituelle de mon colloque face à ce sourire : ” t’es désespérante… “

Et puis a l’arrivée il était pas là… C’est comme si je m’étais liquéfiée sur place j’ai pas bougé le pensant caché qq. part mais il était pas dans cette foule qui attendait les voyageurs. Je suis aller sur les tapis de bagage et ne l’y voyant pas non plus je suis retournée au debarquadere pour voir monsieur arrivé l’air tranquille et innocent ! Je lui ai lancé une petite remarque et il m’a (comme d’habitude ) fait t’aire d’un baiser…

Et puis voilà, il m’a amené chez lui, ma préparé (en surprise) un petit repas sympa, m’a promené etc.… A coté il y a un super coin où poussent des mirabelliers sauvages, du coup je me suis gavée comme une oie. Et idem quand on est aller voir la coupe du monde de pain ball, j’ai croisé un mirabellier et j’en suis repartie avec un bon kilo distribué entre un sac improvisé et mon estomac. On est aussi aller à la piscine de Toulouse où on a raté de se noyer l’un l’autre (mais a tour de rôle) ! J’avoue quand même qu’il ferait une meilleure carrière que moi en assassin professionnel spé noyade