*silence*

Ouaip. Depuis cette foutue discussion dans le hall de la gare Waterloo à Londres, je sais pas vraiment ce que veut faire. (Et ça c”est ta faute cheveux rose :-( ) Jusqu”alors j”me berçait d”illusion en me disant « j”ai le temps, c”est pas important, et puis je suis douée en archéo alors pourquoi se soucier. »

Mais depuis c”est un peu l”angoisse.

C”est même beaucoup l”angoisse (et là c”est la faute de cette p****** de maîtrise).

Je ne gère pas… mais alors je ne gère pas du tout cette maîtrise…. J”exagère peut être parce que je suis état de crise et que je reste enfermée chez moi etc. mais j”exagère pas tant que ça. Je me demande VRAIMENT où est ce que je vais et si j”aurais vraiment les reins assez solide pour m”embarquer dans un DEA.

Ce serait stupide d”avoir une maîtrise et pas de DEA mais est ce que ça vaut le coup de me mettre au anti dépresseur pour autant ?

Si je dois être franche avec moi-même, je doit dire que je suis sure à 87% que je ne travaillerais pas dans l”archéologie plus tard. Mais alors qu”est ce que je vais faire?

1* accepter un 100% à la rmn et devenir nerasténique a force de répondre a des gens stupide et d”obéir a des ordre tout aussi stupide venant de ma hiérarchie sans ouvrir ma geule pour éviter les ennuis?

2* Arrêter les green man en argile et me mettre a faire des cendrier en pâte à sel pour monter une holding spécialisée dans la vaisselle alternative avec cheveux roses ?

3* Me mettre une tête tout les soirs, bousiller mon foi, pointer au chômage et décider que j”ai plus le coeur à lutter?

Même là j”arrive pas à être réaliste.

Si j”essaye je me vois travailler avec des gosses mais en sachant que je n”arriverais pas à faire ça toute ma vie. Qu”un jour je voudrais mes propres gosses et qu”a ce moment je ne voudrais pas m”occuper de ceux des autres. Qu’à expliquer pendant 50 ans à des mômes comment on colle des gommettes je finirais par jouer au poinçonneur d”metro en collant des gommettes partout et sur tout le monde. Que je vais avoir beaucoup et beaucoup de mal a accepter d”être payé au SMIC pendant 20 ans….

Du coup je me fâche avec moi même, j”essaye de faire une liste de ce qui me motiverais dans la vie et de comparer avec ce qui est vraiment réalisable. Et c”est pas glorieux, car en étant objectif c”est jamais vraiment valide comme projet:

Je voudrais travailler avec des gosses, monter une structure de chambre d”ôtes, la couper avec un projet de ferme pédagogique, vivre a la campagne, bien gagner ma vie, n”être responsable que de moi et ma famille, ouvrir une boutique d”artisanats, devenir une artiste célèbre, vendre des produits occulteux, avoir une vie de famille épanouie, agir sur mon environnement etc. etc….

Si j”essaye de synthétiser tout ça je vois qu”il faut que j”ouvre une ferme pédagogique en province qui puisse aussi bien accueillir des familles en chambre d”ôtes que des classe en séjour éducatifs. Qu”il m”y faudra une maison a moi un peu à l”écart et des employé si je veut pouvoir avoir le temps de faire des enfants et de m”occuper de ma famille. Que pendant les périodes creuses je pourrais m”adonner a l”artisanat mais que je gagnerais assez avec les chambre d”ôtes et les classes scolaires pour ne pas m”angoisser sur la trésorerie. Et, qu”enfin, j”ouvre une boutique sur Internet (d”abord) et en vrai (après) de produits artisanaux et ésotérique quand j”aurais assez de moyens pour prendre une retraite confortable dans les montagnes en espérant qu’elles ne soit pas trop polluées….

Mais en même temps est ce que j”aurais le courage de vivre en province? Qui plus est en milieux pas trop urbanisé? Est ce que je supporterais de n”être jamais vraiment chez moi rapport aux chambres d”ôtes? Est ce que je pourrais vraiment gagner ma vie comme ça?

Pour l”instant j”essais de me calmer et de continuer ma maîtrise tout en étudiant les possibilités de passé un BAFA afin de voir si c”est vraiment un truc qui m”intéresse. Car malgré tout, ce qui me torture le plus c”est l”idée que je puisse me planter…

Me plantée j’aime pas ça…. Mais alors j’aiment VRAIMENT pas ça *limite de crise nerveuse*