Hier c”était pleine lune, et c”est spontanément que nous sommes sortis marcher en quête de qqch…
On a longtemps monté, dans le silence et la fraîcheur d”une nuit translucide.
500 mètres de hauteur plus loin on a trouvé un trou dans la sente de foret où nous marchions, et deux sièges en piteux état qui regardaient la ville de haut.
On s”y est assis. Et en silence, main dans la main, on a contemplé.
Lune, air, montagne, lumière, rivière, vie, pierre, humain, ville, fraîcheur, bruit des feuilles, chaleur de sa main, de ses lèvres, pleine lune.
Et au moment de partir, à 5 mètre de nous, un troupeau de sanglier c”est présenté.
Oh, dit comme ça c”est super poétique. Mais vécu dans l”ambiance de cette pleine lune c”est surtout super flippant. Aussi flippant qu”un gros male sanglier qui se met face à vous le temps que ces femelles et petits s”en aillent et qui renifle bruyamment avant de se détourner et de les suivre…
:/
Mais en redescendant, on avait tout deux la même idée en tête ; ce soir là, la pleine lune nous a fait un cadeau.
Elle nous a montré que même à 500 mètre d”un village, où la ville s”étale sous vos yeux comme une preuve de sa domination; la Nature est toujours là, bien portante et vivante. Elle ne reste pas une belle carte postale pour randonneur, mais une force sur laquelle il serait imprudent de ne pas compter.