Etrange voyage initiatique que ce long week end.

J’ai voyagé à contre sens dans les temps qui font m’a vie.

Le Futur d’abord à Paris avec ce et ceux qui composeront bientôt mon univers.

Le Présent ensuite à Strasbourg où il faut accepter de voir vieillir et passer ceux qu’on croyait invincible. La maladie, l’age, la faucheuse, s’attachent à des monument de mon enfance. La détresse et les sombres idées de la mélancolie qui envahissent les proches sont autant de claques pour rappeler à la réalité des choses. Et les larmes d’un grand père sur un quai de gare en resteront un symbole, celui qui dit qu’on ne peut globalement rien y faire mais qu’on se doit quand même d’essayer parce que les petites intentions allègent toujours le poids de ce qui arrive(ra).

Enfin le Passé. Avec un voyage en train qui me fait passer dans la ville de mon enfance. Le dernier Harry Potter est refermé quand je lève le nez sur un paysage qui me saisit brusquement. Ces reliefs, ces maisons, je traverse une ville anonyme tout en sachant que c’est elle. Et mes yeux d’adulte relient mes souvenirs d’enfance à ce qui fut et est désormais la réalité de cet endroit.

Je suis désolée, j’aurais voulu faire une note plus joyeuse sur ces cinq derniers jours. Après tout Paris fut génial, l’Alsace est magnifique. Mais voilà, voir les gens se confronter à la vie comme à un mur qui ne nous permet rien que d’essayer d’aider… voir se vider le regard de qqun qu’on aime… voir son grand père se mettre à pleurer dès qu’il y songe. Et ma grand mère qui s’illumine à l’idée que mon père vient la voir, puis les larmes qui lui viennent comme à un enfant quand elle essais de tenir debout.

On à beau savoir… c’est toujours horrible à constater.