Commençons par être claire : je n’aime ni le vin rouge, ni le rosé. Je n’aime que le blanc, avec ou sans bulle. J’aime ça d’autant plus s’il est moelleux.

J’ai toujours une bouteille au frais de champagne ou de jurançon. Parce que si je ne bois même pas toutes les semaines, il m’arrive de rentrer chez moi et de me servir un verre de vin pour le déguster comme ça, sans raison, alanguie dans mon canapé pour le seul plaisir de la dégustation.

Pour moi, un bon vin c’est déjà un vin que je peux faire tourner dans mon verre en admirant la lumière y allumer des couleurs d’or ou de cuivre.

Ensuite c’est un breuvage qui va donner au nez des odeurs sucrées, mielleuses ou acidulées.

Et en bouche, qu’il soit sec ou moelleux, il doit être franc, léger et s’épanouir sans arrière goût.

S’il est lourd alors il devrait être de miel et d’or, c’est une concession que je veux bien vous faire.

S’il est acidulé en champagne, alors ses bulles devront être fines et ingénues. Sinon il finira en « bulleux » allongé sur un sirop de myrtille ou de mûre de bonne réputation.

Mais jamais, au grand jamais, ne me servez de vin rouge. Ou alors, crevez votre porte feuille pour ça car je ne tiens pas le vin rouge, sauf… quand il s’agit de très bon cru, allez savoir pourquoi !