Écrit dans le train le printemps dernier :

le vercors

Je bois les paysages, je m’abreuve de décors dans une soif proche des danaïdes : sans fond, avec l’impression d’accomplir là quelque chose d’essentiel.

Le besoin des coquetterie parisiennes, l’attrait de la vie trépidante et enluminée de la capitale prendra fin un jour et que restera t il alors ? Comment vivre loin de ces montagnes qui d’un coup d’œil m’apaisent et me chamboulent ?

Tu crois qu’un jour on pourra y retourner. Tu crois que tu pourras délaisser les lumières de la ville et le voisinage des amis pour m’abandonner au plaisir naïf et à la plénitude gratuite du voisinage des montagnes ? Tu sais, je crois que j’en aurais besoin au risque de reperdre une partie de moi.

A voir le ciel au dessus des montagnes on n’en voit que mieux celui ci.