Et voila,  j’ai « enfin » vu le ballet d’Edward aux Mains d’argent qui se jouait à Paris au théâtre du Châtelet. Il faut dire que j’ai pris les billets depuis le mois de juillet et j’attendais fébrilement la date où j’y allais.  Avec les revues de presse dithyrambiques qui pleuvaient depuis 3 semaines, je commençais même à l’avoir très mauvaise car j’avais l’impression qu’on me spoilait mon spectacle. Du coup j’ai fermé les écoutilles et j’ai attendu mon heure en ignorant au possible les critiques et articles.

Et grand bien m’en a pris car j’ai découvert le spectacle d’un œil neuf et naïf. Du coup, toutes les surprises ont été de vraies surprises et je suis sortie transcendée par tout ça. Je ne sais pas comment je pourrais vous parler de ces deux heures de ravissement.

Il n’était pas question d’un ballet, ni d’une revue, ni d’une copie d’un film. C’était une féérie globale où les paroles absentes n’en transparaissaient pas moins dans les expressions des danseurs ; où les musiques faisaient vibrer, où les chorégraphies étaient si bien réalisées qu’on n’en aurait pas vu qu’ils « mimaient » la vie. J’étais surprise de voir des gens venir accompagnés de leur enfants, mais après coup j’admets que cela a beau être un ballet, ce n’en est pas moins un spectacle pour toutes générations confondues.

J’ai eu l’impression d’entrer dans le film et que chaque personnage était une « vraie personne ». J’ai chouiné deux trois fois et je suis sortie de là complètement conquise. A vrai dire je me tâtais même pour reprendre des billets pour la dernière. Je suis très déçue à l’idée de ne pas pouvoir conserver ce que j’ai vu autrement que par mes souvenirs mais je pense que « la danse des buissons » restera parmi mes meilleurs souvenirs de spectacle.

Je vous met la vidéo du « trailer » du spectacle et même si ça ne rend pas toute la magie du ballet ça vous laisse au moins rêver un peu de ce que c’était ! En plus, quand bien même c’etait la énième fois que le spectacle se donnait, la troupe et l’orchestre se donne vraiment comme si c’etait la première, ou la dernière.

Un vrai moment magique… j’ai pas de mots concrets pour vous transmettre ça.