Dernièrement je vous ai gratifié d’une petit article sponsorisé sur Andorre. Étant passée, chaque année pendant près de 18 ans, dans ce petit pays entre la France et l’Espagne, je peux me targuer d’avoir une certaine connaissance des lieux. Et même si on a fait l’effort de s’arrêter découvrir certains aspects touristique des lieux, il faut bien avouer que ce qui motive une halte en plein milieu des Pyrénées c’est le statut de paradis fiscal du pays, et surtout ses produits détaxés. Or, suite à cet article, on m’a proposé d’aller rafraîchir ma vision du pays en allant me promener là bas le temps d’un week-end. Invitée tous frais payés par l’Office du Tourisme d’ Andorre avec 4 autres blogueurs : Plastie, Gonzague, Osmany et Romain Libeau.

Officiellement, on est partis pour changer notre vision de ce pays, et officieusement on s’en ai donné à cœur joie  pour vérifier tout les attraits de ce pays catalan. L’officieux rejoignait l’officiel dans le bilan car ce furent deux jours de montagnes, restos, musées et attractions qui valurent amplement le voyage, aussi chaotique qu’il fut lorsqu’on est parti de Paris…

Car bon, parti, parti, c’est un bien grand mot puisqu’au début on a surtout failli ne pas partir du tout : notre avion a « perdu » son moteur gauche au décollage. Si vous suiviez le Twitter à ce moment là, vous avez dû rigoler et bien vous moquer d’Air France. Rien de dramatique de notre côte, on n’avait pas encore quitté le sol et l’avion a gentiment dérapé sur quelques mètres.
Par contre on a perdu un certain temps à attendre qu’on nous trouve un autre avion et au lieu d’arriver à 21h30 à Andorre la Vieille, il a fallu attendre 01h30 du matin pour arriver à l’hôtel, histoire de manger et faire la route.

Et on n’a pas beaucoup dormi cette nuit là, car le programme serré qui nous attendait méritait de se lever tôt le lendemain. C’est un peu frustrant d’ailleurs d’avoir une chambre 4 étoiles et de n’y entrer que pour dormir, sans profiter de tout le petit confort qu’on peut y trouver. Mais ce n’est pas non plus comme si c’était la première fois que ça me faisait le coup ; un jour je louerai une chambre de palace dans le seul but d’y passer tout le temps de la location et de vider le mini bar !

Or donc, le samedi matin, après un petit déjeuner fort en calories, il était question d’une randonnée dans la vallée de Madriu (classée au patrimoine mondial).

Évidement, pour moi c’était jour de fête ; la montagne étant mon terrain de jeu préféré, j’ai sérieusement pris plaisir à ces 4 heures de marche. Même si, comme pour toute randonnée dans les Pyrénées, on a fini par en avoir marre de ne faire que monter pour redescendre. (Le massif n’étant constitué que de vallées non communicantes, ça change des Alpes où l’on trouve des itinéraires moins généreux en dénivelés.)

Sur les 4 blogueurs que nous étions (Plastie étant restée à l’hôtel pour cause de cheville feignante) personne n’a eu à se plaindre de la montée pourtant promise comme « rude » par l’office du tourisme. On est arrivé à notre objectif en avance, avec l’étonnement de voir Gonzague muté en « homme cabri ». (Je dit qu’il se dope, mais Osmany n’est pas d’accord.)

On a ensuite regagné la ville pour manger avec Plastie et gagner par la suite le Village du Pal, objectif culturel de l’après midi. Tout ça avec à chaque fois moins de 20 minutes de route.

Au programme sur place : vielles pierres, musée et architecture. Ça pourrait en rebuter certains, mais je vous assure que c’était plutôt réussi. Le musée du Pal ayant réussi l’exploit de faire une initiation à l’architecture romane ludique, rapide et scientifiquement exacte ! Quant à la salle du musée (oui, un musée en deux pièces ça existe) on y présente la technique des fresques de façon très claire et intuitive (y a un ou deux profs d’art religieux qui devraient prendre exemple sur eux, et je sais de quoi je parle).

Derrière ça, il faut bien comprendre que le blogueur à qui on a fait faire de la rando et de la visite de patrimoine, ça a besoin de se détendre. Direction donc le centre balnéo Caldéa pour le début de soirée. Je vous en ai déjà parlé la dernière fois, mais cette fois ci on y est entré par le club privé. Donc peignoir, accès particulier, bar privé et massages. J’aime toujours autant le bain au pamplemousse, mais j’avoue que je trouve qu’il y a encore trop de monde là dedans, même avec l’accès VIP. Pour bien en profiter, mieux vaut se prévoir une soirée en réservant des soins esthétiques jusqu’à 18 heure, puis en profitant des bassins de 18 à 22 heures. Là ça devient vraiment agréable.

Et comme on n’en a jamais assez, on a terminé la soirée sur un bon repas et un passage dans un petit bar* de la ville.

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* a vrai dire je pense qu’on a trouvé le seul bar metalo-gotico-bicker de tout l’Andorre avec un barman à la pure coupe mulet…