Ami lecteur, cesse de t’agiter dans le monde suractif qu’est notre société moderne. Prend plutôt le temps de re-spi-rer et de m’écouter donner mon avis en tout amour et toute paix sur le dernier film d’Ang Lee : Hotel Woodstock (Taking Woodstock dans la langue de John Lennon).

Bien que j’ai vu ce film en juillet, et que j’ai complétement oublié d’écrire ma critique à cette époque, j’ai un très bon souvenir de ces deux heures de projection.

Déjà pour la bande son  entièrement extraite des 70’s, B.O qui n’a pris aucun risque dans sa sélection. Étant une fan de Janis Joplin, vous comprendrez que j’étais aux anges d’être bercée par la musique de cette époque.

D’un point de vue scenario j’ai trouvé l’histoire fraiche et légère, emplie de clins d’œils aux mythes des hippies et à l’histoire de Woodstock. On y retrouve tous les poncifs qu’on attend dans ce genre de film, mais avec une entrée plus dynamique et une mise en avant qui reste légère et non dogmatique.

Certains reprochent la présence de stéréotypes, mais personnellement je les ai trouvé bien amenés. J’ai aimé voir ce que j’attendais de voir aborder, j’ai aimé voir réinterpréter les prémices de Woodstock, j’ai aimé la diversité des personnages, et j’ai surtout apprécié le chapitrage de cette histoire qui coule d’elle même à travers le Mythe qu’elle veut raconter.

Bref, si vous aimez les années 60/70, si vous aimez les hippies, si vous aimez les histoire qui racontent une Histoire, alors allez-y. Si vous êtes curieux de comprendre les valeurs des années 60 aux Etats-Unis allez-y aussi. Enfin, si vous avez deux heures à passer et l’envie de revoir du patte d’eph’ courrez-y.

PS : et franchement je préférais largement l’affiche originale…

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Synopsis :

1969. Elliot, décorateur d’intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l’État de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré. Menacé de saisie, le père d’Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l’assurance alors qu’Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu’il est gay…Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu’une bourgade voisine refuse finalement d’accueillir un festival de musique hippie. Voyant là une opportunité inespérée, Elliot appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, 500 000 personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l’aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération.