Chez Rueducommerce ils sont complètement fous : ils proposent à certains blogueurs d’essayer des produits pour donner leur avis. J’avais déjà dit oui et j’ai réitéré quand ils m’ont redemandé si je voulais tester de l’électroménager. Du coup j’étais à demi hystérique quand le facteur (musclé le facteur sur ce coup) m’a apporté ça :

Une beautiful machine à pain beaucoup plus moderne et compacte que mon ancien modèle allemand : la siméo QP370 à 81,80 € !

D’ailleurs, parlons-en de mon ancienne machine à pain (que mon frère a traitreusement abandonnée chez son ex-copine). Elle était grosse, elle avait deux pétrins et elles avait plein de fonctions. Mais au final les levures n’ont jamais bien pris dedans et mes pains étaient plutôt plats et trop cuits. J’avais un mal fou à en ressortir les pétrins et c’est sans parler de son pouvoir de destruction collatéral (elle a projeté un pot à couverts au sol en faisant vibrer les meubles).

Avec le nouveau modèle il n’y a qu’un seul pétrin, par contre il y a deux cuves, ce qui permet de faire des pains cylindriques ou cubiques.

Mais d’abord excusez moi du peu : qu’est ce qu’elle est belle !

Chrome et acier, avec affichage digital et (attention) touches tactiles ! Du tactile qui ne craint pas les doigts pleins de pâte et qui obéit vraiment bien (sauf quand elle bippe, où là rien ne l’arrête), oui madame !

Dès que je l’ai reçue, j’ai suivi le manuel pour la lancer. Cinq minutes montre en main pour lire le manuel et s’adapter à la machine. 10 minutes pour la première chauffe et j’enfournais déjà les ingrédients en suivant la recette n°1 : pain à la farine blanche.

Franchement, faut pas avoir fait hypokhâgne pour s’en sortir. Le bidule était mis en route en 5 minutes.



D’ailleurs c’est assez surprenant mais elle est plutôt silencieuse. En dehors des débuts, le pétrissage est très discret, et comme tout est automatique on a vite fait de l’oublier (on peut même programmer ses propres modes de préparation).

Bref, il en est sorti un beau pain de 750 gr (qui manquait de sel, faute avouée à moitié pardonnée) qu’on a baffré quand même avec grand plaisir (surtout qu’il est absolument délicieux une fois toasté).

Depuis je l’ai réutilisé deux fois :

  • une fois pour pétrir la pâte des kouglofs (résultat parfait : pâte homogène et efficacité de la levure remarquable) avec le programme n°8 « pétrissage seul »
  • une fois pour faire un pain aux olives : je recommence très bientôt, c’est presque mieux que la baguette olive/lardons du boulanger !

J’attends le retour de vacances pour tester le programme brioche et je sens que le programme « confiture » sera vite adopté aussi. Sans compter qu’en modifiant la taille du pain et le degré de cuisson de la pâte on peut vraiment personnaliser chaque préparation.

Bref, vous l’aurez compris, je suis déjà fan de cette machine ; elle m’a réconcilié avec les machines à pain. Le seul bémol est le manque de facilité quand il s’agit de nettoyer la farine tombée  sous le moule de cuisson ; je n’ai trouvé que l’aspirateur pour régler le problème actuellement (et il faut donc être perspicace dans son choix de taille de la cuve sinon c’est la pâte qui déborde).

Vraiment Mathias : Me-R-Ci !

Et pour ceux qui se posent la question quant à un possible cadeau d’anniversaire : j’adore les ustensiles de cuisine (mais je dis ça, je dis rien)