J’entends déjà les grognements de certaines d’entre vous : « Encore une gamme bio ? » Il faudra pourtant vous y faire, le  Bio est sûrement l’un des futurs de la cosmétique. Pas du point de vue marketing, mais par l’ampleur du développement scientifique et commercial qu’il y a derrière. Les gens acceptent volontiers de passer au bio si on leur propose des produits aussi efficaces et agréables que leurs produits habituels. Pour les marques, c’est donc une recherche rentable qui leur ouvre surtout de nouveaux axes de recherche. Et autant vous dire qu’il y a encore beaucoup à faire en cosmétique végétale…

J’ai eu la chance de rencontrer les responsables de la gamme et d’échanger autour de ces produits et de l’engagement écologique de la marque. J’ai donc décidé de vous en parler en séparant les deux thèmes principaux : écologie et cosmétique. Sur Mon Côté Fille, j’aborde la question cosmétique de la gamme (l’hydratation, les anti rides et les démaquillants) et sur Dans-Ma-Bulle on va plutôt parler de la démarche écologique qui entoure cette marque. Les deux billets sont complémentaires, n’hésitez donc pas à les consulter.

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On voit beaucoup de grandes marques se lancer dans la cosmétique bio. Certaines sont directement taxées de greenwatching tandis qu’on laisse le bénéfice du doute aux autres. Rappelez-vous des débats à la sortie des produits Mixa bio ou de la gamme bio H&M.

Avec Garnier, je dois vous confier avoir eu des doutes lorsqu’on m’a parlé du projet. Mais pas d’un point de vue éthique, puisque je connais bien les engagements et la démarche écologique de la marque Garnier. Ils sont d’ailleurs partenaires actifs d’Eco-emballages et mènent une réflexion globale pour réduire au maximum leur empreinte sur l’environnement. Cela concerne leurs emballages comme leurs productions.

Ce sont donc plutôt les formulations des produits qui m’angoissaient un peu. Mais à réception de la gamme, j’ai été bluffée par des compositions responsables tant du point de vue sanitaire qu’écologique. Pas de colorant, pas de silicone, pas de parabènes, pas d’OGM, etc, etc… La liste est plutôt longue 😉

Mais pour créer cette gamme, c’est tout la maison Garnier qui s’est engagée sur une réflexion globale pour faire du bio proprement et éthiquement.

Bien sûr, on retrouva les engagements écologiques autour de l’emballage (les flacons et cartonnages sont recyclables, il n’y a pas de notice complémentaire et la pâte à papier est issue de  foret FSC). Le petit plus, c’est l’encre végétale utilisée pour le cartonnage.

Mais en amont, il faut savoir que la marque mère (L’Oréal) a créé une charte des métiers « Naturels & bio » qui encadre sa pratique dans le domaine du naturel et du bio. Notamment : préserver la santé et la sécurité des personnes, l’environnement, la biodiversité, l’équité des échanges et le respect des droits humains.

Et pour créer la marque  Garnier BIO Active, c’est tout une nouvelle chaine de production raisonnée et adaptée qui a vu le jour.

Donc, au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas vu de quoi taxer Garnier Bio Active de Greenwashing. Sinon, ils n’auraient pas investi à ce point dans des démarches plus coûteuses que prestigieuses. Car même si le « vert » jouit d’une belle image auprès du public, l’investissement nécessaire ne compense pas toujours cet attrait, surtout quand leurs consommateurs n’en font pas d’eux-mêmes la demande.

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