Le lendemain on a effectué une visite plus moderne de Busan puisqu’il n’a plus été question de tourisme sur les zones historiques (ou naturelles) mais des quartiers actuels de la ville. Tout d’abord on s’est rendu au sud de Busan, dans le quartier de Jagalchi qui est en quelque sorte le port de pêche de la ville. Tous les guides recommandaient la visite du marché au poisson, et on a vite compris pourquoi ; le marché au poisson c’est en fait tout le quartier de Jagalchi : chaque rue est spécialisée dans un domaine de vente.

Les quartiers sont souvent marqués par des portails dès lorsqu’ils sont importants, ici c’est celui de Jagalshi

Il y a évidement le marché au poisson : un énorme bâtiment, grand comme trois gymnases et organisé sur deux étages. En bas, les poissons et crustacés, vendus vivants d’un coté et nettoyés de l’autre (et croyez moi le marché « vivant » c’est quelque chose à voir). A l’étage on trouve quelques détaillants de produits séchés, mais surtout de très nombreux restaurants qui vous proposent de préparer le poisson que vous avez acheté en dessous (vivant ou non). Malheureusement, avec notre pratique aléatoire du coréen, on n’a pas osé tenter l’expérience.

A l’extérieur, on trouve d’un coté le marché de produits vivants ou en train d’être préparé et séché ; ici la seiche et le poulpe sont aplatis à coups de battoir pour être mis à sécher, les moules géantes sont dépecées et vendues en « chapelet ». De l’autre coté c’est tout un pâté de maison qui vend des produits séchés : des algues, des fritures séchées de toute taille, etc. Et parmi tout ce beau monde on trouve, ici et là, des vendeurs de couteaux, de filets de pêche, de ginseng, de fruits et légumes, etc…

Un quartier vraiment à part et qu’il faut surtout aller voir quand on est dans le coin. Le petit hic est qu’à travers ces montagnes d’aliments je n’ai pas pu m’empêcher de penser à leur gestion de la pêche peu conforme à celle qu’on se bat pour faire respecter en Europe… Après un déjeuner complet mélangeant produit de la mer et de la terre (14 plats), arrosé d’infusion froide de ginseng (beurk), on a ensuite visité des quartiers moins « colorés ». Notamment la tour de Busan et son promontoire touristique où Donio a attiré des foules de collégiennes en voyage scolaire. Un grand moment de rire pour moi et pour leur professeur, le Donio de son côté ne s’en est pas vraiment plaint.

Puis direction la plage de Haeundae, son festival du film, ses hôtels de luxe et sa foule bigarrée. Le temps d’un café sur la plage (pour faire sécher nos pantalons trempés par une vague vicieuse) on a pu apprécier la côte et se dire qu’il fait plutôt bon vivre dans le coin.

Le soir, on a aussi profité du festival du quartier de Dongnae avec un  feu d’artifice monumental tiré au dessus de notre hôtel (vous saviez qu’il existe des feux d’artifice en forme de cœur ?!?) et profiter une dernière fois de l’eau de la source ; en public dans les bassins de rue, puis dans notre salle de bain à la japonaise (ce truc va vraiment nous manquer).