Il faut bien que ça arrive à un moment ou un autre. Aujourd’hui signe la deuxième journée de blues du chômage.

Jusqu’alors, comme je partageais mon temps entre vraies recherches de boulot et missions rédactionnelles je n’ai jamais eut le temps de m’appesantir sur l’ennui du chômage. Mais après les vacances, une morne semaine de reprise et un week-end animé avec des amis, j’ai fini par les envier d’avoir chacuns à reprendre le boulot le lendemain. Personnellement mon objectif de la semaine est de passer un test de personnalité de 4 heures pour vérifier que ma réorientation professionnelle est justifiée. J’attendais ce bilan de compétences avec impatience, il a fallut 10 minutes d’entretien collectif pour réaliser qu’il n’apportera pas grand-chose…

Bref, matin chagrin aujourd’hui. Envie d’une routine professionnelle, de contraintes horaires et d’un salaire au lieu de la liberté absolue de ma journée. Ne pas meubler celle-ci de recherches de postes inadaptés, de lectures jamais assez longues, et d’écrits amateurs qui ne servirions à rien.

Le pire est de savoir que cette situation perdurera jusqu’à janvier. Le temps de plier le bilan de compétence et la formation attenante, de justifier la pérennité des activités Web et de souffler pendant les fêtes de noël.

En définitive une simple histoire de patience ; après tout la patience rend tolérable ce qu’on ne peut empêcher.