Dernièrement j’ai participer à un concours d’anecdote sur le blog des Ménagére de moins de 50 ans, et tenez vous bien: j’ai gagné.

Bon d’accord j’ai gagné avec 11 autres personne mais quand même 🙂

J’ai reçu mon lot la semaine dernière: Un accroche sac.

Objet completement surpeflu et kitch, donc parfaitement indispensable, je suis ravie et remercie leur sponsor 30eurosmaxi.com

Le but du jeux était de raconter une anecdote sur les problème de sac à main. Donc quitte à fait je recycle et vous livre la mienne ci dessous:

La malédiction du sac à main.

J’ai rarement un « petit » sac à main. Moi, quand je sors mon sac, c’est la moitié de ma vie que j’emporte avec. Il me faut absolument : mes papiers, ma monnaie, mon chéquier, mon téléphone, mes clefs, mon moleskine, 3 ou 4 stylos différents, ma bouteille d’eau, une sucette, un petit biscuit, des mouchoirs, mes gants, mes lunettes de soleil, un parapluie etc… Donc finalement j’ai toujours eu un grand sac que je tasse au mieux que je peux dès que j’ai un plus petit modèle.

Et encore… avec la revue inquisitoriale que j’ai imposée à mon alimentation il a bien fallu que je retire le fameux petit gâteau dans sa boite protège gâteau, parce que c’est pas bien de grignoter entre les repas.

Cette décision a été pesée longuement mais finalement je m’y tiens depuis presque trois mois. Il faut dire, et c’est là qu’on approche enfin du sujet, que j’ai eu pas mal de mauvais tours en relation sac/aliments.

Surtout à l’époque ou je mangeais à la cafet’ du boulot. Le menu comprenait toujours entrée/plat/fromage/dessert. Or moi, dans tout ça, y a un de trop. Du coup je récupérais régulièrement un yaourt et/ou fruit pour le goûter que je sortais discrètement dans le sac.

Jusque là y a pas de quoi vous ébahir.

Maintenant laissez moi vous parler du sublime sac/besace en velours et broderie façon gothique chic que j’ai récupéré. Une vraie petite perle de style. Il est grand, souple (donc déformable), habillé, et en même temps très « détendu ». Finalement ce sac va avec tout, peut contenir tout, et est tellement doux sous la main que c’est un vrai plaisir de le caresser rêveusement quand on regarde le paysage à la fenêtre du bus.

Mais voila… le bus+le regard rêveur+le yaourt ça c’est une équation qu’on ne devrait jamais sous estimer.

Car fut un jour ou je n’ai pas pris de pause au boulot pour manger mon goûter. J’ai donc sauté dans le bus à la sortie du taf direction gare de RER. Je bouquine tranquillement debout. On arrive à la gare, je dévale les escalier, fait biper mon passe navigo et me voila en train de lire sur le quai du RER en attendant mon train. Je ne sais plus quel livre je lisais à cette époque mais il ne faut pas douter de son intérêt. Le trains s‘avance, je rentre, je m’assois et je me replonge dans ma lecture. Les passagers entrent aussi et s’assoient chacun où il peut. Arrive la dernière page de mon livre. Oufti, voila qui était un bon roman, je relève le museau toute satisfaite de cette excellent lecture. Ma voisine se lève pour descendre à la station que nous accostons.

Elle porte ces horribles manteaux long en fausse fourrure noire, comme si porter de la vraie défroque animal n’était pas déjà assez mauvais genre, il faut que certains fassent semblant avec du encore plus moche. Tiens, bizarre, on dirait qu’elle s’est fait dessus. Baaaaah, mais c’est dégoûtant ! Quand on est incontinent comme ça on sort pas de chez soi !

Tiens en même temps c’est étrange … c’est blanc. Je regarde sur le siège à coté de moi et là horreur ! Cette vielle bourgeoise s’est assise sur mon sublime petit sac d’amour ! Et pire que ça elle a fait imploser le yaourt qu’il contenait à moitié hors, et dans le sac.

Réaction de crise immédiate : on ramasse comme on peu le sac en gardant le « dommage collatéral » dans le coin de l’œil. On s’assure quelle sorte, on nettoie comme on peut le siège d’un mouchoir et on grimpe à l’étage du RER pour changer de place ni vu ni connu.

Une fois en sécurité et incognito il m’a fallu nettoyer l’intérieur du sac et croyez moi le papier et le yaourt ça fait pas très bon ménage. Sans compter que le velours n’apprécie pas du tout les liquides gluants.

Le seul point positif de cette aventure reste que pendant le quart d’heure de nettoyage de sac j’ai pas pu m’empêcher de rigoler sur le compte de la vielle chnoque qui a ainsi causé tant de dégâts et qui a du se payer une bonne dose de honte et de nettoyage elle aussi.

Mais à la lecture des résultats j’ai bien vu que j’etais loin d’être la seule à avoir eut des galères 😀