Au chômage, on a enfin le temps de faire ce qu’on voulait faire. On peu aller au musée, passer déjeuner avec des amis, dormir plus tard le matin etc… Mais avec les jours et/ou la routine voilà que le temps devient un ennuyeux compagnon. On a beau se motiver pour se lever le matin il devient de plus en plus dur de rédiger des lettres de motivations, de faire le ménage etc…

Le temps prend une allure d’animal étrange qui se distend ou se raccourci sans qu’on le veuille. Exemple? La semaine dernière je n’avais pas une minute à moi. Des rendez vous partout que ce soit pour la recherche de boulot, voir des amis ou faire des trucs plus ou moins culturel. Et aujourd’hui? Aujourd’hui j’ai fait tout ce que j’avais à faire, j’ai pris de l’avance pour le blog, j’ai fait les comptes, les papiers… et cela fait 2 heures que je tourne en rond à appuyer sur la touche F5 inutilement sans trouver le courage de me mettre à bouquiner ou autre.

La touche F5, ça c’est une vraie amie. Toujours là quand on en a besoin, parfois salope quand on la clique et qu’elle n’affiche rien de neuf, mais  d’autre fois pleine de joie et de nouvelles idées. Et je ne parle pas de mon nabaztag qui m’appelle de l’autre bout de l’appartement pour me dire que j’ai un nouvel email…

Bref… ça tourne en rond, ça redige des lettre des motiv’, ça s’occupe comme ça peux. Mais toujours cette sensation de tourner en rond.

Puis d’un coup cette frayeur quand un coup de fil retenti et qu’on le numéro est inconnu à notre répertoire. Et si c’était une réponses positive? Et si c’était un contrat en or?

Et non, à chaque fois mon CV les impressionnes, les intéresse, mais à chaque fois il n’ont pas de poste ou alors rien avant septembre.

Bref… me temps suit son cours… long et tranquille.