Septembre dernier

En sortant d’un resto avec des anciennes copines de promo je marche en direction de chez moi. Tout d’un coup c’est la simple douleur d’une ampoule naissante qui va me faire embrasser du regard la scène ou j’évolue. En petite robe noire , installée sur d’adorables richelieu à talons, un sac sous le bras j’évolue sur un trottoir éclairé en lumière tamisée avec le Louvre et ses colonnes en toile de fond. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. L’instant se fige comme sous l’influence des reflex des japonaises gloussantes que je croise.

C’est là que je prend la mesure de ce que je suis, que j’épouse ce que que je ressens en ayant définitivement terminé ma vie de jeune fille et que le toc-toc de mes talons m’annonce joyeusement que je suis une jeune femme épanouie.