Après une période morose, il y a un truc chez moi qui marque en général une motivation  à me remettre debout. D’abord ça commence par une grosse fringale où trépassent (en moyenne) un pot de glace, une demi tablette de chocolat et un paquet de créssins (ce sont des valeurs sûres).

Une fois cette petite orgie alimentaire avalée j’ai souvent un gros soupire qui sonne, non pas comme un remord ou une capitulation, mais plutôt comme un appel d’air au changement et à la re-motivation.

S’en suit alors un rituel immanquable ; certain dirons que ça tiens à un rituel masochiste mais je dirais plutôt que c’est un manière de réinsuffler un grand coup de vie dans un corps amolli.

Ça commence par une épilation consciencieuse à l’épilateur électrique sur les jambes (le mec qui a inventé ça est un sadique), puis une épilation des aisselles à la cire froide (ça ça doit plutôt être inventé par une femme… la douleur est trop mésquine). Puis c’est la pince à épiler qui prend le relais pour les sourcils.
Une fois toute nette (et avec la peau qui pulse douloureusement pour protester contre ce traitement) c’est direction la douche pour un shampouinage en règle. C’est la partie la plus agréable. Je me lave de tout ce qui m’encrassait et je sors de là (certes mouillée) mais nette, fraîche et vivifiée.

Image: Princesse Capiton/Cati Baur -  dans Jarrete de Fumer Editions Declourt Image: Princesse Capiton/Cati Baur – dans « J’arrete de Fumer » Editions Declourt

S’en suive souvent deux jours de suractivité bienfaisante avant de trouver un rythme de croisière salutaire… jusqu’à la prochaine crise (heureusement pas trop fréquentes :p)

Et vous, vous avec des comportements déviants à haute teneur de psychologie personnelle?