Oui je sais, encore une fois pas de note bien concrète…

Traitez moi de flemmarde si vous voulez mais hier je vous ai écrit un splendide billet de 2100 caractères qui à eut la bonne idée de ne s’enregistrer qu’a moitié. Ainsi, au lieu d’avoir un article long comme le bras sur la monétisation et la célébrité des blog vous n’aurez que cette petite note râleuse.

C’est injuste, oui, je sais.

Mais comme je suis trop gentille je vous donne quand même de la lecture avec le dernier article écrit pour Save My Brain: Je n’ai pas essayé pour vous … le régime de printemps


Chaque année c’est la même rengaine : il suffit de
trois jours avec soleil et la presse magazine n’attend pas le début du
printemps pour nous annoncer qu’il va falloir sortir les petites robes
et perdre, par conséquent, les kilos qu’on a en trop. Et à chaque fois
c’est la même réponse de ma part : « quels kilos en trop ? ».

Bon, j’admets : le fait que mes pantalons soient
passés d’une taille 42 à 44 cet hiver devrait répondre partiellement à
cette interrogation. Pourtant à me voir dans la glace, même après avoir
parcouru les principaux magazines de ce mois, je ne vois rien que je
n’aurais pas envie d’assumer cet été. Oui, j’ai la fesse replète et le
sein lourd, mais ça fait son effet une fois mis en valeur
(*persuasion*).

CLIQUEZ ICI POUR LIRE L’ARTICLE EN ENTIER

Chaque année c’est la même rengaine : il suffit de trois jours avec soleil et la presse magazine n’attend pas le début du printemps pour nous annoncer qu’il va falloir sortir les petites robes et perdre, par conséquent, les kilos qu’on a en trop. Et à chaque fois c’est la même réponse de ma part : « quels kilos en trop ? ».

Bon, j’admets : le fait que mes pantalons soient passés d’une taille 42 à 44 cet hiver devrait répondre partiellement à cette interrogation. Pourtant à me voir dans la glace, même après avoir parcouru les principaux magazines de ce mois, je ne vois rien que je n’aurais pas envie d’assumer cet été. Oui, j’ai la fesse replète et le sein lourd, mais ça fait son effet une fois mis en valeur (*persuasion*).

Alors certes, à côté des androgynes parisiennes taille 34-36 je ne fais pas la fiérote, mais rien qu’à lire les conseils minceur que j’ai sous les yeux, j’en viendrais à préférer un anneau gastrique à leurs régimes miracles. Un repas de midi composé d’une salade verte, d’une tranche de saumon fumé et d’un yaourt sans sucre c’est de l’atteinte aux droits de l’homme ! Parfaitement madame !

Pourtant l’idée de base n’est pas mauvaise… A la sortie de l’hiver, après deux mois de cure ‘pâtes, gratins, soupes et pommes de terre’ une petite détox sous forme régime alimentaire semble bienvenue. Surtout si celle-ci est enrichie en légumes (enfin) frais et de viandes maigres. Un petit nettoyage de printemps appliqué à notre organisme, il y a là de quoi séduire n’importe quel transit intestinal.

Mais c’est plus fort que moi, à lire « minceur », « régime », « kilo », je me mets obligatoirement en porte à faux de cette obligation d’amaigrissement. Personnellement quand je lis « régime », je pense « religieuse au chocolat ». C’est comme quand on me dit « fais ci » et que je me sens obligée de « faire ça ». Qu’est-ce que vous voulez ? C’est mon côté féminin rebelle. Et puis les régimes et les conseils anti poids sont des sujets très controversés. Sans oublier l’aspect « miracle » et « performance » des régimes prônés qui doit être mis en comparaison au reste du magazine. Car à chaque fois ces articles thématiques ne reviennent qu’à nous indiquer le it-régime du moment ; comme on a précédemment désigné les pilates comme le it-sport et le boyfriend comme le it-jean de la saison… Le régime ne serait il pas une simple question de mode, alors ?

Toutefois, j’ai beau vous dire tout ça, les vitrines des pharmacies, les greluches de 17 ans avec leur ligne de nymphette, les couvertures de magazines et mon ancienne garde robe de taille 38 me pèsent quand même sur le moral. Nous autres filles somment toutes pareilles : on a beau dire « je m’aime ainsi », « oui mais moi au moins j’ai des formes », il n’empêche qu’on regarde souvent nos « formes » avec ennui en se disant que ce serait aussi bien si on en avait moins. Du coup, dès qu’on nous parle de solution miracle pour perdre de la graisse sans effort, on ne peut pas s’empêcher de rêver. Oh bien sûr, devant témoin on dira qu’on n’en a pas besoin, que de toute façon c’est de l’arnaque, et puis au prix que ça coûte on préfère se mettre au sport.

Seulement dans le dedans de nous mêmes on sait bien qu’on en aurait « un peu » besoin, et que « si ça se trouve, ça marche »…

Mais l’année dernière me sert de leçon : comme plusieurs des copines j’ai franchi la porte de la parapharmacie. Ça ne rate jamais l’espoir d’un produit miracle… On entre dans un moment d’égarement et on ressort avec 3 boites de crème, pilules, huile dans le sac et 60 euros de moins dans le porte feuille. Evidemment, 3 semaines après on ne remarque aucune perte phénoménale de poids, si tant est qu’on ait eu le courage d’appliquer chacun des produits avec la posologie d’usage…

Donc non, cette année pas de régime, ni de produits miracle. La perte de poids cette année elle se fera avec ma mauvaise foi et trop de lecture féminine :p Je n’ai aucun doute sur le fait que j’obtiendrai ainsi les mêmes résultats que l’année dernière, et celles d’avant.