Oui, pas de message depuis 4 jours. Depuis mon retour à Paris en fait.

Car après l’accident qui m’a valu la déchirure de l’adducteur on a décidé d’écourter les vacances (rien ne sert de rester en montagne à payer l’hôtel, la bouffe, etc, si on ne peux rien faire d’autre que flemmarder au soleil). Du coup on a appeler l’assurance qui nous a très gentiment “rapatrié” à la maison à ses frais. Dit comme ça ça n’a l’air de rien mais un taxi qui vient vous chercher au milieu du Vercors pour vous emmener à la gare de Grenoble c’est quelque chose (150 € en fait), suivi du train avec billets de dernière minute en première classe (258 €) et du taxi qui vous attend sur le quai du train  et vous ramène à la maison (30 €). Franchement la Maïf elle assure!

Mais alors depuis…

Déjà gros pincement au cœur en quittant les montagnes, puis gros soupirs dans le train en arrivant à Paris. Et grosse flemme de faire quoi que ce soit pendant 2 jours. Sachant que mon chéri me séquestre pour que je n’aille pas marcher et compliquer la cicatrisation du muscle je broie du noir à la maison. Très difficile de se mettre à faire quelque chose et de le finir.

Ajoutez à ça des mauvaise nouvelles pour les boulots de communication internet que j’avais signé en libéral (c’est la crise m’dame, on annule la campagne), les entretiens obligatoire à l’Anpe qui ne donnent rien si ce n’est me renforcer dans l’idée qu’ils ne servent qu’a faire façade, et le pompon d’hier soir: la découverte de cellulite sur mes fessiers pourtant musclés et fermes.

Bref… c’est pas grandiloquant.

Toutefois, car il y a un toutefois, je trouve quand même le temps de m’occuper utilement et c’est surtout pour cela qu’il n’y a pas de billets depuis tout ce temps. J’ai fait le tri dans les projets en cours, j’ai quelques publi-redac à finir pour compenser les contrats perdus et je mets le dernier coup de vis sur les concours de la semaine prochaine.

Donc, un peu de patience, on se remet en selle.