Et voilà, dans un mois c’est le grand jour : départ pour le pays du matin calme ; la Corée du Sud nous attend à plus de 10 heures d’avion.

C’est la première fois que je vais dans un pays dans lequel à la fois on ne parle pas la même langue que moi et on semble avoir autant d’aisance que moi à parler anglais. Du coup je sens qu’on va se marrer !

Pour bien préparer le voyage, on a quand même pris des précautions. D’abord avec l’aide précieuse des guides. Le « Petit Futé » en premier lieu pour se faire une idée standard de ce que sera le tourisme là bas. Mais honnêtement, pour ce qui est de Séoul, je me base beaucoup plus sur le guide touristique offert par la maison de la Corée en France. Beaucoup plus intuitif et riche.

Enfin, bien que le chéri sache décrypter l’alphabet Coréen, on a ressorti un petit guide de langue coréenne « au cas où ».

Mais attention, la préparation au voyage ne serait rien sans la préparation physique. Le dernier passage chez le médecin a d’ailleurs donné lieu à une prescription spéciale départ en Asie : les intestins occidentaux atteignant rapidement leur limite face à la nourriture épicée, il vaut mieux prévoir que subir sans pouvoir trouver un médecin francophone…

Or, comme rien ne vaut la pratique, on a décidé de se mettre à température locale en avance : depuis deux mois, on a retrouvé le chemin joyeux des boutiques d’alimentation coréenne pour s’entrainer au côté pimenté de la nourriture locale. « Kimchi power » en quelques sorte, puisque le kimchi (choux fermenté au piment) est le plat national coréen, et est omniprésent dans leur alimentation. C’est pas mauvais, je dirais même que j’aime bien mais il faut se faire à sa présence à chaque repas là bas, le plus souvent en accompagnement ou hors d’œuvre, mais régulièrement dans des plats aussi. Du coup on mange régulièrement des soupes au kimchi, des nouilles au kimchi, du kimchi nature ou de la pâte de soja fermentée au piment (très utilisée là bas aussi), ce qui n’a rien à voir mais qui permet quand même de s’habituer aux saveurs qu’on rencontrera là bas.

Qui plus est, le dernier ravitaillement m’a aussi laissé deviner un aspect que je n’avais pas encore envisagé de notre séjour sur place. Voyez-vous, j’adore aller dans les supermarchés étrangers pour voir ce qu’il vendent et comment. Or là-bas l’alphabet n’est pas le même que le notre, et il n’y aura pas (ou du moins on le suppose) de petits autocollants en anglais pour nous aider à comprendre ce que c’est.

Du coup je crains une frénésie d’achats alimentaires motivés par la curiosité scientifique tout à fait légitime du : « C’est quoi ça ? Tu sais pas ? Tant pis, on le prend, comme ça on goutera ».

Je sens que ça va pas être triste tiens :p

Si on arrive à obtenir un accès web régulier, on pourra même vous faire des quizz !

Dernière étape avant de partir : torturer les amies coréennes pour obtenir des informations vitales sur le pays.