Bonjour la France.

Premier message pour signaler qu’on est bien arrivés à Séoul. Comme d’habitude on est arrivés bien en avance à l’aéroport à Paris, et comme j’avais pré-enregistré notre embarquement la veille, on a eu amplement le temps de trainer en zone d’embarquement.

C’était la première fois qu’on prenait Air France à l’international, et je dois dire qu’on a été surpris en bien, mais aussi en mal. Car arrivés à nos sièges, quand on a vu que ceux ci étaient aussi larges que mon derrière, j’ai eu beau conserver mon calme, j’avoue qu’à l’idée des 10 heures de voyage à faire là dedans, j’ai tremblé de terreur. Encore heureux qu’on ai pris des sièges devant l’issue de secours, histoire de pouvoir allonger les jambes.

Au final le voyage s’est bien passé ; un bon repas, 3 films et quelques épisodes de séries plus tard, on a vu l’aube se lever pour nous accueillir en Corée. Tant pis si on mourrait de faim parce que les stocks de nouilles chinoises disponibles pour la nuit avait été baffrés par les premiers à les avoir demandés… Le léger petit dej servi avant d’atterrir a permis de se caler l’estomac le temps d’arriver en ville.

J’adore suivre le voyage par les écrans de situation

Après le débarquement, le passage à l’immigration, et la récupération des bagages, la première étape était de trouver LE bus qui nous amènerait dans Séoul. J’avais bien préparé mon coup avec les guides de voyage et il a été facile de prendre les bons billets et de trouver notre bus. Au final à 7h45 (soit trois quart d’heure après l’atterrissage) on était dans un bus limousine.

Et c’est parti pour 50 minute de bus (avec des sièges deux fois plus larges que ceux de l’avion) à travers la « campagne » Coréenne, parfaite illustration à cette heure-ci du « pays du matin calme ». Bien qu’on ai toujours pas dormi, nous sommes en pleine forme, et l’arrivée sur Séoul se fait comme sur des roulettes.

Bon, évidemment il a fallut s’engouffrer dans le métro, mais l’achat des billets et trouver la bonne direction n’a pas posé autant de soucis que nous le prédisait le guide. Les rames étaient quasi désertes, et l’on est tombés sur un coréen ravi de tailler le bout de gras avec son anglais aussi approximatif que le mien ^^

La vraie difficulté a plutôt consisté à trouver notre hôtel. Là pour le coup on a pas mal tourné, arpenté la rue principale en long et en large, découvert que les plans coréens n’étaient pas forcément orientés au Nord et finalement c’est une autochtone qui a demandé pour nous à des marchands ambulants pour que l’on finisse par trouver le Sae-rim hotel, planqué dans une petite rue anonyme (ici les rues ont très rarement une plaque avec leur nom).

Le temps de poser les valises, on a regagné la rue d’Insadong (insadong gil) pour trouver un resto ouvert à cette heure (il n’était que 10 heures un dimanche matin…).

Mission réussie au final puisqu’on s’est retrouvé dans restaurant traditionnel avec deux autres couples de clients où l’on s’est fait servir un menu au bon vouloir du personnel (comprendre : aucune carte en anglais, le serveur nous a montré un prix sur la carte et nous a dit que c’est ça qu’on voulait).

Finalement pour 15 000 wons par personne ( 9 euros environ) on s’est goinfré comme des morts de faim avec un menu à 19 plats (j’ai bien mis 5 heure à digérer). Délicieux, copieux, on a juste eu du mal à comprendre comment manger quel plat avec quelle sauce.

D’ailleurs, avec le recul, j’avoue que ne jamais savoir combien de plats comporte un menu est toujours très angoissant/amusant, car à chaque fois qu’on pense tout avoir sur la table, on voit toujours revenir les serveurs avec de nouveaux plats. On a beau se dire « non c’est pas pour nous, il y a déjà tout », et bien à chaque fois c’est bien pour nous :p (record actuel à 26 plats).

Ça c’est notre table, avec notre repas rien qu’à nous 😉

Bref, avec ça dans le ventre on est évidement revenus à l’hôtel pour piquer une sieste de 3 heures.

Pour finir la journée, on s’est un peu baladé dans le quartier. Insadong est très animé, très commercial et plutôt agréable quand on veut se mettre dans le bain.

On a visité le temple Jogyesa, un temple bouddhiste situé en pleine ville. Mais avec la fatigue et le sermon qui s’y tenait, on n’y est pas resté très longtemps  (à la grande frustration de Donio qui aurait voulu faire une visite plus complète).

A force de se promener, la nuit a fini par tomber et révéler le coté noctambule de la ville. Et là on est entré dans l’aspect mégalo-consumériste asiatique avec des café, des resto, des boutiques absolument partout, des publicités qui saturent la nuit de lumière, du bruit, des marchands ambulants. Un foutoir très bien organisé qui donne envie d’y prendre part.

On a d’ailleurs fini par manger dans la rue en achetant aux marchands ambulants. Des brochettes poulet/poireau enduites de sauce piquante, des brochettes de saucisses relevées, et des beignets de patate douce avec une espèce de confiture liquide de tamarin (ou qqch dans le genre) à l’intérieur.

Pour 6000 wons à deux (environ 3,60€), on a mangé à notre faim (et je me suis découvert une passion pour les beignets de patate douce à je -ne-sais-pas-quoi-dedans).

La suite prochainement…