Nouvelle chronique sur Save My brain. Et ce mois ci on fait un peu moins dans le féminin écervelé pour mettre les pieds dans la question des dons humanitaires, du tiers monde et de Haïti.

Chronique féminine : la solidarité avec le tiers monde.

La question m’obsède depuis plusieurs jours : suis je un monstre de ne pas vouloir donner de sous pour Haïti ?

Cette obsession a débuté après le troisième texto reçu de mon opérateur téléphonique pour m’annoncer qu’en répondant à ce SMS il prélèverait automatiquement 1 euro de mon forfait, au profit des sinistrés de Haïti.

D’abord j’ai cru à une blague, mais après vérification j’ai constaté que c’était bel et bien la démarche « humaniste » de mon opérateur. Et à chaque fois qu’il m’a renvoyé cette proposition la même réponse de ma part : « non ».

Alors à force d’entendre tout le monde dire « et toi t’as donné combien ? » je commencerais presque à avoir des remords. Si n’importe quel clampin a donné son petit bout de SMIC pour venir au secours de ces pauvres gens, je dois vraiment manquer de cœur de ne pas y aller de mes quelques euros…

Et pourtant, je ne peux pas m’y résoudre !

Est ce qu’on doit attendre qu’une vague monstrueuse recouvre les côtes d’un continent pour dilapider nos étrennes dans une œuvre charitable ? Pourquoi est ce qu’on attend qu’un pays déjà sinistré économiquement subissent de plein fouet un tremblement de terre pour y aller de notre obole ?

Personnellement je donne chaque année à des organismes caritatifs, et pas vraiment pour les avantages fiscaux que cela offre. C’est vrai que lorsqu’on calcule les remises fiscales que permettent les dons, ce serait dommage de ne pas prélever sur l’impôt commun au profit d’œuvre que l’on choisit. […]

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