Dans la série des « Petites gens injustement méconnues » je lance ma catégorie « hommage » en dédiant ce petit bout de blog à une figure qui s’ignore 😀

Et oui, dans l’immensité des gens à qui je prescrirais la lecture du sympathique « Petit guide à l’usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués » y a ma Wawaa chérie.

Par ce que la Wawaa elle est très douée..D’abord pour la chanson.Voila qu’elle n’a pas 10 minutes à gâcher pour ne rien faire, qu’elle se met à pépier et qu’elle s’inflige (en plus) l’utilisation d’un micro et d’un ampli pour faire comme les pro…. Heureusement, elle est douée la môme.Ensuite Wawaa elle sait écouter.

Et mieux que ça, elle sait éponger les coeurs d’à coté. Y a des gens empathiques, des gens de bon conseil, des gens qui mériteraient d’être psy sans avoir les diplômes ; Wawaa, elle, elle sait écouter et sourire (un peu) sans avoir à nier les souffrances ou les approfondir. Elle écoute, et puis paf, elle change de sujet quand c’est le bon moment pour étouffer le chagrin temporairement et le caser dans un bocal où il restera à tourner en rond pendant qu’on s’en va rigoler avec elle le temps d’une pause.

Et puis Wawaa, elle a compris.

Je me rappelle qu’au début, derrière cette fille rigolote, j’voyais beaucoup le clown triste. Tellement rigolote et sympathique, tellement gentille et prête à l’écoute, qu’on oublie qu’elle aussi est triste et qu’elle tire un boulet de souffrance dont on imagine jamais la teneur réelle.

Mais depuis peu, elle a compris un truc et a allégé ses peines d’un des poids peut être des plus lourd, ou des plus anciens.

Parce que voila, la miss du Gers a un physique qui vous marque toujours au premier abord. Et ça pèse. Même si elle a un très beau visage et un caractère adorable, il n’est pas toujours facile de porter ses 115 kilos, ou de voir les gens éviter le sujet parce que ça gênerait tout le monde.

Or donc, un matin, voila qu’elle nous blogue ceci :

« Il y a peu de temps je me suis rendue compte de certaines choses. Avant quand je marchais dans la rue c’était toujours les bras croisés sur mon coeur et gênée par les regards, et puis ce jour là, CLING, ça a fait CLING. Ou TILT. Ou BAM. Ou TOC TOC. Ou PIF. Peu importe. Et alors, j’ai regardé autour de moi et je me suis sentie bien, j’ai traversé un trottoir où il y avait des tables d’un café, avec plein de gens qui me regardaient … et je me suis VRAIMENT sentie bien, et souriante …« 

Mieux que cela :

« Et quand je vois les sourires des gens qui m’entourent quand je prends soin d’eux de près comme de loin, je me dis que je suis peut-être pas du goût de tous, mais que je suis bien contente d’être moi, cette fille là, généreuse et souriante, et qui veut longtemps garder cet état de joie…
Bref, c’est comme si j’avais enfin trouvé cette harmonie tant recherchée. A partir de broutilles me direz vous. Mais c’est souvent avec des petits rien qu’on peut se trouver un grand quelque chose.
« 

Et bien voila pourquoi j’suis fière de Wawaa.

Parce que même si en 10 lignes c’est pas facile de le démontrer, elle a su débloquer un truc. Et même sans boulot, en ayant pas été retenue à son concours, la Wawaa, elle reste elle même, entière, peut être éloignée, peut être triste, mais elle avance, et j’en suis bien contente pour elle.

Elle peut faire le clown, elle peut se sentir seule et déprimée, elle reste Wawaa, et sans exploser sa boite au lettre tous les jours il n’empêche que j’pense à elle ^^